Absent de Vouvray pour raisons professionnelles, je profite du week-end pour prendre connaissance des dernières décisions du conseil municipal.
Avant toute chose, j'avais bien évidemment remarqué que la mairie arborait un noeud rose. C'est évidemment un geste symbolique de la part de madame le maire que d'associer la commune à Octobre rose, une campagne de dépistage du cancer, et en particulier du sein.
Pour revenir aux mesures, je vais en évoquer deux aujourd'hui. La première concerne la taxation des logements vacants. La mairie souhaite assujettir à la taxe d'habitation les logements vacants depuis deux ans, afin d'inciter les propriétaires à les réhabiliter ou à les céder. Et ce, à compter du 1er janvier 2017. Une mesure motivée par le manque d'espace constructible à Vouvray. 83 logements seraient concernés par cette taxe.
Le compte-rendu du conseil fait apparaître une réserve de la part de l'opposition, qui doute de l'efficacité de ce type de taxe.
Sur ce coup là, l'équipe municipale a joué un coup d'avance. Au lieu d'attendre la fusion des EPCI, avec une nouvelle intercommunalité qui aurait eu la tentation d'instaurer une telle taxe sur le territoire, la mairie de Vouvray exploite une faille qui va lui permettre de collecter la taxe et de la garder pour elle.
La seconde mesure concerne l'instauration d'une taxe de séjour. C'est une taxe que peuvent percevoir les communes qui réalisent des actions en faveur du tourisme. Elle s'applique par nuitée et par personne pour les gens qui viennent séjourner à Vouvray dans les gîtes et les maisons d'hôtes. Ces professionnels vont donc être amenés à collecter cette taxe (fixée à 1 euro par jour) et à la reverser à la commune, deux fois par an (15 juillet et 15 janvier).
Les mineurs, les saisonniers hébergés et les personnes bénéficiant d'un logement d'urgence ne sont pas concernés par cette taxe.
Cette taxe a été bien accueillie par l'office de tourisme Au pays de Vouvray. Elle va permettre de créer et d'entretenir des pistes cyclables, des sentiers de randonnée et d'engager des actions (remise en état du barrage à poutrelles, etc).
On remarquera là aussi que la commune de Vouvray a devancé le futur EPCI, qui allait de toute façon appliquer cette taxe. Le gain pour Vouvray est estimé à 10 000 € par an.
Dans un prochain post, je parlerai de la qualité de l'eau potable et de l'enfouissement des réseaux électriques.
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