Actualité internationale oblige, on pouvait s'attendre à ce que le conseil municipal évoque l'accueil des migrants. Le sujet a bien été évoqué, mais en fin de séance, et uniquement parce que le conseiller d'opposition Dominique Daillet a posé la question.
Madame le maire a répondu qu'un diagnostic avait été fait que le bourg ne comportait aucun logement social pouvant accueillir ces étrangers qui fuient la guerre dans leur pays. M. Daillet a alors regretté que la maison abandonnée du 20 bis, de la rue des écoles (et qui a été vendue) n'ait pas pu servir à cela.
Il nous a été expliqué que les dossiers étaient centralisés au niveau de la préfecture et que, vu la complexité de la chose (papiers en règle, procédure d'accompagnement et de suivi), les migrants seraient répartis dans les grandes villes du département. On veut bien le croire.
Il semble que Vouvray ne veut courir aucun risque. D'ailleurs, Madame le maire a fermement déconseillé aux habitants d'accueillir à titre individuel des réfugiés, sans passer par des associations.
Précisons encore que Madame Pineau était invitée le 12 septembre dernier à une réunion, destinée aux maires. Mais, elle ne s'y est pas rendue.
Pour information, voici le courrier que le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, avait adressé aux maires. On peut en savoir plus ici sur la politique de la France en matière d'accueil.
Un autre sujet, plus léger (quoique...), a aussi été abordé au conseil municipal. Brigitte Pineau a révélé qu'elle avait reçu plusieurs lettres anonymes. On ne sait pas depuis quand, mais il y en a eu plusieurs. Madame le maire a dit qu'elle n'y apportait aucune attention et que si quelqu'un voulait lui dire quelque chose, il suffisait de passer en mairie.
Le procédé est évidemment condamnable. Je le comprends d'autant plus aisément que j'ai eu aussi des commentaires anonymes sur ce blog, avec leur lot de fautes d'orthographe. Et je les publie pas. Ce manque de courage (pour ne pas dire de la lâcheté, de la part de personnes qui n'assument pas leurs propos) rime d'ailleurs souvent avec la bêtise. A ce propos, Patrick Aulagnier a fait au nom de l'opposition un commentaire, en rappelant qu'au temps de l'occupation, le département de l'Indre-et-Loire était apparemment un champion de la délation.
Finalement, Madame le maire a lu une de ces lettres. L'auteur se plaint d'avoir vu à 4 h du matin des lumières allumées à la Cave des Producteurs ainsi que chez Hardouin et au Crédit Agricole. Et il tient donc pour responsable la mairie (qui d'ailleurs est consciente du problème et semble en avoir fait part aux personnes concernées).
Tout ça pour dire qu'il se passe toujours quelque chose au conseil municipal.
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