Les votes exprimés dans le bourg ne correspondent pas aux résultats nationaux du premier tour. A Vouvray, c'est François Fillon qui l'a largement emporté, avec 28,33 % des votes, devant Emmanuel Macron (24,4 %) et jean-Luc Mélenchon (16,96 %).
Marine Le Pen n'arrive qu'en 4ème position à 14,97 %, le score qu'avait fait son père ici même en 2002 !.
Suivent ensuite Benoît Hamon (7,53 %), Nicolas Dupont-Aignan (4,22 %), Philippe Poutou (1,04 %), François Assélineau (0,99 %), Jean Lasalle (0,9 %), Nathalie Arthaud (0,62 %) et Jacques Cheminade (0,05 %). Ce dernier a recueilli une voix...
A noter que sur 2549 inscrits, le taux de participation a été de 84,23 %. La mobilisation a été plus forte qu'au niveau national. On a dénombré hier 28 votes blancs (1,3 %) et 8 votes nuls (0,37 %).
Pour en revenir aux résultats d'hier, on peut rappeler qu'en 2012 Nicolas Sarkozy avait fait un gros score au 1er tour avec 35,9 % des voix. Vouvray est un village qui vote traditionnellement à droite et où la moyenne d'âge est élevée. Ces facteurs expliquent la position de M. Fillon.
Le vote est différent selon que l'on soit à la ville ou à la campagne. Par exemple, à Tours, c'est Emmanuel Macron qui est arrivé en tête avec 26,71 %, devant Jean-Luc Mélenchon (23,48 %) et François Fillon (21,24 %). De l'autre côté de la Loire, à Montlouis (ville qui vote clairement à gauche), c'est également Macron* qui est arrivé en tête avec 27,79 % des voix, devant Mélenchon (22,17 %) et Marine Le Pen (17,4 %). Fillon n'arrive que 4ème (15,89 %).
Puisque le premier tour de cette Présidentielle 2017 ressemble à celui de 2002, il est utile de rappeler les résultats. A l'époque, Jacques Chirac avait fait 21,49 % des voix devant Jean-Marie Le Pen (14,97 %) et Lionel Jospin (13,66 %). Et au second tour, il avait remporté facilement l'élection, par 85,52 % des voix contre 14,48 %.
Toutefois, le contexte est différent.
Le report des voix sera donc essentiel le 7 mai. Pour sa part, Claude Greff (LR) a déclaré selon la NR qu'elle appelait à voter pour Macron, car "elle ne veut pas du sectarisme de Marine Le Pen" et parce qu'elle ne veut pas "que la France sorte de l'Europe".
*L'ex-maire de Montlouis et sénateur Jean-Jacques Filleul avait pris position pour le candidat d'En Marche, tout comme le Président de Touraine-Est Vallées.
"Vouvray est un village qui vote traditionnellement à droite..."
RépondreSupprimeret bizarrement, sauf pour les municipales!
Dois-je en déduire qu'il a voté à gauche ?
SupprimerBonjour,
RépondreSupprimerJe crois qu'il y a une petite erreur dans votre note de fin. Je crois que Monsieur Morette le maire de Montlouis soutenait Benoît Hamon et pas Emmanuel Macron. C'est Monsieur Filleul, sénateur et ancien maire de Montlouis qui soutient Monsieur Macron.
Vous avez raison. Et je l'avais d'ailleurs écrit en son temps. Etourderie corrigée.
RépondreSupprimerJe crois que dire que la municipalité actuelle est de gauche est quelque peu mensonger sauf à raconter n.importe quoi.je rappelle que la Préfecture nous avait qualifié "sans étiquette"
RépondreSupprimerMais, je ne prétends rien. Je ne faisais que poser une question, suite à un commentaire hélas anonyme.
SupprimerBonjour Laurent, je souhaiterais pondérer un peu votre analyse sur l'apparent recul du vote des électeurs de droite à Vouvray. S'il est exact que Sarko avait recueilli 35,9% (717 voix) en 2012, l'addition des voix de droite (FN, souverainistes, UMP/LR) au premiers tours de 2007, 2012 et 2017 montre une assez remarquable stagnation : 48,4 % (953 voix) en 2007, 50,8% (1015 voix) en 2012 et 47,5% (1003 voix) en 2017. Le vote de gauche et du centre (si on classe Macron au centre) est beaucoup plus fluctuant pour un volume globalement comparable au vote de droite (2007 : 414 pour Bayrou et 600 total gauches; 2012 : 203 Bayrou et 779 total gauches; 2017 : 534 Macron / Lassale et 532 total gauches). Mon analyse est donc qu'il y a un socle assez solide de vote de droite à Vouvray, une moitié environ des électeurs. En 2017, ces électeurs semblent avoir glissé en partie vers le vote FN plus que vers Macron. Et une autre moitié d'électeurs qui se répartissent de manière beaucoup plus mouvante entre les différentes offres du centre et des gauches. Macron aurait donc davantage "siphonné" les candidats de gauche sur Vouvray.
RépondreSupprimerCette analyse me semble pertinente. Elle confirme que Vouvray est un village conservateur, en particulier pour les scrutins nationaux.
SupprimerCela dit, je m'étonne de lire M Serer protester sur l'idée que l'équipe à laquelle il appartient serait de gauche : oui, elle était "sans étiquette" officiellement mais il est de notoriété publique que nombre de ses membres professent des convictions de gauche, voire très à gauche. Pourquoi ne pas l'assumer paisiblement ?
RépondreSupprimerJe ne sais ce qu'est la notoriété publique sinon de la spéculation. Je ne me sens pas concerné par cette affirmation sans fondement
RépondreSupprimerM.Daillet est fidèle à lui même