J'ai pris le temps de lire "Les brumes de Vouvray", le roman de Karine Lebert (éditions De Borée) dont j'ai déjà parlé ici sur ce blog. C'est un ouvrage plaisant à lire et dont la structure permet à la fois de vivre l'histoire de nos jours et dans la Touraine des XVIIIème et XIXème siècles.
Le fonds de commerce de l'auteur est l'hérédité et les secrets de famille. Sans trahir le dénouement, qui n'intervient vraiment que dans les dernières pages, l'intrigue se joue entre deux familles qui se jalousent depuis des siècles : les Laurenty et les Sivellec. Et il s'agit évidemment de viticulteurs.
Ne cherchez pas à faire le lien avec de vraies dynasties de l'AOC, Karine Lebert a voulu simplement mettre en évidence une région qu'elle apprécie et un vignoble qu'elle estime injustement méconnu. Les amateurs apprécieront les références au travail de la vigne, aux techniques de production (le bio qui est peu considéré) et à la vente à l'international.
A un moment, le commissaire chargé de l'enquête (autour d'un meurtre et d'une agression) indique qu'on trouverait certainement des cadavres dans les caves si on cherchait bien. Il fait référence à un passé lointain. Vignoble, ton univers impitoyable ?
Pour l'anecdote, on croise au détour des pages un chien qui s'appelle Pinot. Mais, ce n'est qu'une coïncidence bien involontaire, comme me l'a confié l'auteur. Et il n'y a pas non plus de référence significative à la vie locale, même si l'action se situe entre mai 2012 et mai 2013.
Quoi qu'il en soit, madame le maire m'a indiqué qu'elle comptait lire l'ouvrage lors des fêtes de Noël.
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