Depuis les élections municipales, Jean-Claude Moalic ne reste pas inactif. Au titre de son association, "Pour la Reconnaissance du Vouvrillon", il a notamment pris langue avec le Préfet d'Indre-et-Loire à propos d'un problème que connaissent bien les riverains de la route de Monnaie, de la rue Victor Hugo et de l'avenue Léon Brûlé : le trafic des camions.
Quel est l'enjeu ? Une menace plane sur le bourg : celle d'une asphyxie progressive due à un trafic venu de l'extérieur, et qui ne peut que s'amplifier si le centre de bio-traitement de l'entreprise GTTP reprend ses activités initiales sur la zone de l'Etang-Vignon.
Petit rappel des faits : ce centre, qui avait été entériné, malgré une étude d'impact environnemental bâclée, avait connu un coup d'arrêt suite à l'annulation de la décision initiale d'autorisation par le Tribunal Administratif d'Orléans. Et ce, grâce à l'action menée à titre personnel d'un riverain*. Le jugement a d'ailleurs été confirmé par décision de la Cour Administrative d'Appel de Nantes. Mais, dans son arrêt, la Cour offre la possibilité à GTTP de revoir sa copie.
Dans une lettre envoyée à l'association de M. Moalic, la préfecture confirme d'ailleurs que "GTTP a déposé de nouveau un dossier d'autorisation actuellement en cours d'instruction auprès des services de Ia Direction Régionale de l'Environnement de l'Aménagement et du Logement". En tant que maire de Vouvray, Mme Pineau a reçu une copie de ce courrier.
Il est encore temps d'agir. Comment ?
Le courrier de la préfecture précise que "ce dossier doit être instruit conformément aux textes en vigueur et fera l'objet d'une évaluation environnementale avant enquête publique". Dans un premier temps, le conseil municipal de Vouvray sera amené à donner son avis. Durant l'enquête publique, ce sera ensuite au tour des habitants de faire part de leurs remarques.
Le dossier sera instruit par I'inspection des installations classées puis sera présenté aux membres du comité départemental des risques sanitaires et technologiques (CODERST), qui émettront un avis, sur lequel le Préfet pourra s'appuyer pour prendre sa décision. Celle d'autoriser ou non la reprise des activités de GTTP avec son corollaire de camions supplémentaires.
En clair, les efforts menés par un riverain et l'association "Pour la Reconnaissance du Vouvrillon" amènent l'administration à reconsidérer le dossier qui sera instruit à nouveau. Espérons que les Vouvrillons sauront se mobiliser en temps voulu afin de préserver Vouvray d'un trafic supplémentaire.
*Michel Videgrain, qui a d'ailleurs créé un blog "stop aux camions à Vouvray"
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