C'est ce qu'a découvert Bernard Cassaigne, le Président de Vouvray Patrimoine. Et ces codes n'y étaient pas a priori le 14 juillet*.
Serait-ce un nouvel outil pour la promotion du tourisme ?
Pas vraiment, car le socle de la statue érigée par Médéric Bruno comporte en fait deux étiquettes (une de chaque côté) du SIEIL, le syndicat intercommunal d'énergie d'Indre-et-Loire. Certes, il faut avoir des bons yeux pour les remarquer. Mais, quand même...
Voici une photo qui permet d'y voir plus clair. Ces deux étiquettes de géocodage sont utilisées en fait pour signaler les points lumineux. Bizarrement, le code QR ne renvoie pas au site du SIEIL, et encore moins au blog de Charles Bordes.
Mon iPhone s'est contenté d'afficher ce message énigmatique.
La vraie question, c'est qui a autorisé le SIEIL (à supposer qu'il l'ait demandé) à apposer ces étiquettes sur une oeuvre d'art ? Dans ses missions et compétences, le syndicat est censé conseiller les collectivités en matière d'énergie (électricité et gaz) et en éclairage public. Il a aussi une expertise en numérisation cadastrale et en cartographie. Par contre, je ne crois pas que le SIEIL soit versé dans le patrimoine. Et quand bien même ce serait le cas, imagine-t-on un instant de poser ce genre d'étiquette sur le monument aux morts ?
Bernard Cassaigne est allé rapporter l'anecdote à la mairie de Vouvray, qui a reçu des photos.
Dernière minute : Madame Pineau a fait son enquête et découvert que les étiquettes ont été apposées en 2012, sous l'ancienne mandature qui avait dû donner son autorisation. Et comme elles ont été fixées dans la pierre, le socle serait abîmé si on devait les enlever. A part ça, le patrimoine est bien respecté à Vouvray.
*Date à laquelle il a participé à la visite "Laissez vous conter Vouvray" de Pays de Loire Touraine, et dont le circuit passait justement par l'église et la statue.
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