Dans le cadre d'une mission professionnelle à Tokyo, où se déroule en ce moment le salon du tourisme, mon amie Sophie Le Berre a fait un constat étonnant. En démarchant les principales agences touristiques du pays, qu'elle rencontre en compagnie de sites prestigieux de la région Centre Val de Loire, elle a du se rendre à l'évidence : on ne connaît pas Vouvray dans l'archipel.
La question a pourtant été posée systématiquement, et en japonais, à ces agences. Elles savent situer Tours sur une carte. Elles connaissent bien les châteaux de la Loire, qu'elles proposent pour des circuits. Mais alors, Vouvray... C'est bien simple. Même à Tokyo, les professionnels du tourisme n'ont jamais entendu parler de cette partie de la Touraine et ne savent pas qu'on y fait du vin pétillant.
C'est d'autant plus dommage que ce type de vin est typiquement ce qui plaît au palais des femmes du Japon. Il pourrait constituer une alternative au Champagne.
Par faute de moyens, il n'y a pas de promotion efficace des vins de la Touraine et en particulier du Vouvray. Cela n'empêche pas certains viticulteurs de l'AOC de tenter leur chance de façon individuelle. Mais, au lieu de vendre quelques cartons ici et là, il serait possible de faire beaucoup plus. Sans compter les retombées économiques locales si la destination Vouvray était "vendue" efficacement.
Rien de tel que les voyages pour constater le décalage toujours cruel entre la réputation qu'on croit avoir et la réalité.
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