Madame le Maire l'avait annoncé en fin de conseil municipal, jeudi dernier. Elle a été contactée par la Nouvelle République qui voulait faire une page sur Vouvray et a reçu un journaliste de la rédaction de Tours, Pascal Denis. "La commune n'a pas payé pour cet article", a précisé Brigitte Pineau. Un exploit salué par Mario Machado, "vu le prix de la page de pub".
Publié en dernière page de la NR ce dimanche, dans la rubrique "commune remarquable", l'article en question dresse un portrait de la commune. Il y est question de la filière viticole, de l'économie locale (avec les laboratoires Chemineau et Proludic) et de son histoire, avec "l'ombre de Balzac à Moncontour".
"J'ai mis en avant la commune", avait déclaré jeudi Brigitte Pineau lors du conseil. De fait, elle est citée à deux reprises. Une première fois pour dire que "grâce à ses vins, notre commune est mondialement connue*", et une deuxième fois pour reconnaître que "nous avons la chance d'être idéalement situés entre Tours et Amboise". Madame le Maire est présentée comme une personne "soucieuse de cultiver cette image harmonieuse de village authentique".
Les lecteurs apprendront au passage l'existence du terme "gentilé" (terme désignant les habitants d'un lieu, d'une région, d'une province, d'un pays, d'un continent, par référence au lieu où ils habitent ou dont ils sont originaires, d'après Wikipedia), qui est écrit en face de Vouvrillons..
*Un lieu commun solidement ancré, qui fait tristement sourire. Si certains viticulteurs ont effectivement du succès à l'international, et que des visiteurs viennent de loin pour les foires au vin, cela ne signifie malheureusement pas que le Vouvray est mondialement connu. C'est en tout ce cas ce que constatent ceux qui voyagent et ce que savent encore plus les Etrangers qui vivent à Vouvray. "De notoriété internationale" serait un terme plus juste.
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