Mme de Tudert a fait une première intervention en demandant depuis quand cela était le cas.
"Depuis le mois d'avril, a répondu Madame le maire. Et la cassette est sur la table", a-t-elle précisé. Brigitte Pineau a justifié cet enregistrement par les critiques adressées par l'opposition sur les compte-rendus des conseils qui ne reflétaient pas, selon elle, l'exactitude des propos.
C'est ensuite M. Daillet qui a pris la parole. Il a tenu des propos assez durs, en parlant d'éthique. Selon lui, l'équipe municipale aurait dû "informer l'opposition au préalable" et même "organiser un débat". "C'est une pratique choquante, a poursuivi le conseiller d'opposition. Elle est inqualifiable pour vous qui portez l'écharpe tricolore".
Calmement, Madame le maire a répondu que le conseil municipal était public et que les gens pouvaient enregistrer. "Je ne l'interdis pas, vous pouvez vous aussi enregistrer", a enchaîné Brigitte Pineau.
M. Daillet était d'autant plus énervé qu'il a voulu récupérer l'enregistrement de la séance du 23 avril pour réécouter ses propos sur la bibliothèque, qui ne sont pas ceux - selon lui- qui lui sont attribués dans le compte-rendu. Il en a fait la demande à madame le maire qui ne lui a pas répondu (en raison d'un décès à Vouvray, s'est-elle justifiée), puis auprès de la secrétaire générale de la mairie. Laquelle lui a répondu qu'il avait été détruit. Ce qui a amené le conseiller d'opposition à parler de "secret" et à déclarer que "l'arbitraire règne en maître". Il estime que cela "porte atteinte aux droits d'expression".
L'enregistrement est un "outil", destiné à faciliter la rédaction des compte-rendus et tant Mme Boscherie que Mme Pineau ont justifié le fait qu'il n'y avait pas d'intérêt à les conserver. Leur durée de vie est donc d'un mois.
Désormais, l'opposition sait ce qu'il en est.
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