Il faut dire que le camion a frôlé les maisons et les voitures garées, grimpant sur le (maigre) trottoir, qui est déjà bien abîmé.
Corinne Berthier, qui tient une maison d'hôte, est sortie de chez elle pour incendier le chauffeur. "C'est de la folie", a-t-elle dit plusieurs fois au routier, qui semblait ne pas réaliser l'énormité de son geste. Tout comme Pierre Gicquel, son voisin immédiat, elle est excédée par ces camions qui ne respectent pas le code de la route (le transit des poids-lourds est interdit dans le centre-bourg).
Une autre riveraine, qui par chance était chez elle en raison de travaux, a failli tomber à la renverse quand elle a vu le camion s'arrêter à quelques centimètres de son véhicule. C'est moi qui ai dû reculer son Nissan Qashqai pour le mettre à l'abri.
J'ai fait une courte vidéo.
Le camion fou a poursuivi sa route. Il s'est arrêté plusieurs fois, obligeant des riverains à manoeuvrer leur véhicule pour qu'il puisse passer. Et il a finalement réussi à se sortir de ce gymkhana, en tournant à droite en bas de la rue Victor Hérault.
Deux conseillers municipaux ont été témoins de la scène : Pascal Barone et Patrick Aulagnier. Ils semblaient atterrés.
Il serait peut-être bon d'installer au début de la rue du Commerce un panneau indiquant clairement que la circulation des poids-lourds y est interdite. Pour ceux qui l'ignoreraient, il y a des caves et des souterrains en dessous de cette rue. Mais surtout, il y a de quoi se poser des questions sur le niveau de ceux qui conduisent des camions aujourd'hui.
Voir le diaporama.
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