Ce n'est pas souvent que la NR publie un compte-rendu du conseil municipal avant Vouvray Inside. L'explication est la suivante. Le conseil s'étant tenu une semaine avant la date initialement prévue, je n'étais pas disponible le 12 juillet. Quant à la Nounou, elle a été "invitée" par Madame le maire à venir à Vouvray. Une présence plus que souhaitée pour relater aux vouvrillons un dossier qui tient à coeur à l'équipe municipale.
Et ce dossier, c'est celui de la gendarmerie. Un projet qui dure depuis 4 ans.
Pour avoir suivi à distance les différentes péripéties de cette affaire, sans avoir publié quoi que ce soit pour le moment, je savais qu'après plusieurs tentatives, Madame Pineau jouait une dernière cartouche sur un terrain situé sur le lieu-dit « La Gaudrelle ». Un terrain qui répond aux normes exigées pour pouvoir bâtir une gendarmerie de 5500 m2, et qui a reçu l'aval des autorités de Paris, mais qui a la particularité de se trouver dans l'AOC.
Et c'est là que le bât blesse. Le syndicat des vins, et plus exactement son bureau, a émis un avis négatif. Il n'est que consultatif, précise la NR, mais négatif quand même.
En conseil, il a été précisé que "cette parcelle n'est pas cultivée depuis 1946, et en friche depuis plus de 15 ans".
Mais, ce qui a surtout provoqué l'ire de Madame le maire (les raisins de la colère), c'est ce qui s'est passé lors d'une réunion organisée en présence des gendarmes et des viticulteurs. "Des insultes et menaces" auraient été proférées "de la part d'exploitants viticoles". La NR évoque "quelques individus" (des noms !), qui ont été "d'une telle virulence" lors de cette réunion que "les gendarmes pourraient quitter la commune".
Le plus étonnant est que Mme Pineau, qui est pourtant viticultrice, et semblait jusqu'à présent avoir le soutien de ses pairs, se retrouve donc pénalisée par des représentants de ce petit monde qui ne veulent pas que le terrain soit déclassé.
Même si "un conseil municipal uni" souhaite la réussite de ce projet, et tenait par cet article à "alerter la population", écrit encore la NR, ce n'est pas gagné. Le temps presse et, faute de pouvoir trouver un accord, la gendarmerie pourrait quitter Vouvray. Elle pourrait éventuellement traverser la Loire et se retrouver à Montlouis, où il existe déjà une caserne qui pourrait être agrandie.
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