Madame le maire a précisé au passage qu'elle avait lu tous les avis et commentaires exprimés pendant l'enquête. Elle a d'ailleurs interpellé à ce propos le conseiller d'opposition Dominique Daillet, qui s'intéressait apparemment au cahier des charges. Lequel est "top secret".
Mais elle a surtout narré en détail les échanges qu'elle a eus avec la préfète d'Indre-et-Loire, Corinne Orzechowski. Laquelle "est au courant du dossier, qu'elle suit de très près". La préfète entend donc donner son "avis final", lors d'une réunion publique qui aura lieu le vendredi 18 mai à 16 h 30, à la salle Val Es Fleurs. Elle se tiendra en présence du colonel de gendarmerie d'Indre-et-Loire, ainsi que du député Daniel Labaronne.
Madame le maire a souligné que la date et l'horaire avaient été imposés par la préfecture. A ce propos, Dominique Daillet de l'opposition a regretté que la réunion se tienne si tôt, estimant qu'il y aurait moins de monde. Pour sa part, Brigitte Pineau espère que le public sera nombreux. Elle a dit que la mairie allait imprimer des flyers et des affiches pour informer les habitants de Vouvray. "Ce sera le moment, pour ceux qui en ont, de poser leurs questions", a commenté Brigitte Pineau, qui espère que les gens seront "tous solidaires pour le maintien de la gendarmerie côté Nord".
Lors du conseil, certaines personnes, dont Patrick Aulagnier, estimaient que la décision était sans doute déjà prise. La maire de Vouvray a indiqué que soit le dossier était validé tel quel, soit la réponse était négative.
Madame Pineau a jugé utile de préciser qu'elle était prête à se lancer dans une grève de la faim pour avoir gain de cause dans ce projet de gendarmerie. Ce qui a provoqué des rires autour de la table.
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