La CCV vient de publier sur son site le bilan 2013 de ses activités. Il en sera fait mention lors du prochain conseil municipal, ce jeudi 25 septembre. Alors, découvrons le dès à présent, et en détail.
Ce bilan permet de voir à quel point la CCV a perdu gros avec le départ des 3 communes (Rochecorbon, Parçay-Meslay et Chanceaux) : 9 157 habitants (sur un ensemble initial de 21 366), 9 zones d'activité sur les 12 et surtout des recettes de fonctionnement en moins.
Pour le budget, il faut souligner que la dette était de 2 849 856,39 € au 31 décembre 2013. Les dépenses de fonctionnement ont été de 6 532 026,71 €.
Quelques chiffres : 1 700 000 € H.T dépensés en marchés publics (vs 9,3 millions d'euros en 2012), 1276 documents d'urbanisme émis (dont 190 à Vouvray), 6 312 tonnes de déchets recyclés, 30 000 entrées pour la piscine (+ 30 %), 22 018 € de subventions pour des spectacles d'intérêt communautaire (dont des festivals de jazz)
On apprend aussi que des panneaux solaires ont été installés pour optimiser les 8 radars pédagogiques acquis par la CCV en 2012 (pour un coût de 25 000 €). Il y en a un par commune, comme celui que l'on peut voir depuis quelques mois dans le bourg, route de Monnaie.
Dans les bons points : l'aménagement de l’itinéraire cyclable de la Vallée de la Brenne, de Vouvray à Reugny. Cet itinéraire, d’une longueur de 12 km, correspond au tracé du chemin de St-Jacques-de-Compostelle.
Dans les mauvais points : peu d'efforts en matière de com' (1 seule réunion* de la commission communication en 2013 ! et pas grand chose à part la lettre La Pétillante et des supports internes) et de promotion du territoire à part le Rallye des Vignes et la manifestation Divines et Sens (à Moncontour en 2013 pour l'odorat). Bizarrement, le bilan 2013 ne détaille pas le profil des visiteurs (à 72 % des français et en majorité des habitants du Centre et de la région parisienne, selon le bilan 2012). On s'en doutait, le Vouvrillon n'attire pas des foules d'étrangers...
"La CCV a poursuivi ses actions, mais des projets ont été abandonnés", reconnaît la Présidente, Brigitte Dousset. On verra en 2014 si cet EPCI a les moyens de continuer...
*contre 5 en 2012...
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