Ce mercredi, l'hôtel de ville de Tours accueillait une conférence de la Mission Val de Loire sur le thème : "demain le Val de Loire". J'y ai assisté au nom de l'association Vouvray Patrimoine, dont le site fera un compte-rendu plus complet.
Comme vous pouvez l'imaginer, cette réunion programmée de longue date, mais survenant au lendemain du suicide de Jean Germain, l'ancien maire de la commune, a débuté dans une ambiance très particulière (les registres de condoléances avaient été mis en place dans le hall, juste avant le début de la réunion). L'adjoint au maire en charge du rayonnement international, du tourisme et des grands événements, Christophe Bouchet, a d'ailleurs demandé à l'assistance de respecter une minute de silence. Il a rendu hommage à un authentique ligérien.
Fin de la parenthèse.
Ce que je retiens de la journée, c'est que le contexte actuel met à mal l'identité du Val de Loire. Alors que l'on réduit le nombre des régions et qu'on les rebaptise (Centre Val de Loire pour la région Centre par exemple), et que les compétences ne sont pas encore bien connues, il est bien difficile de cataloguer ce patrimoine mondial et de l'enfermer dans des limites administratives. Est-ce une région ? C'est bien plus que cela, naturellement. C'est une partie de la Loire, entre Sully-sur-Loire et Chalonnes, qui est exposée par ailleurs à l'urbanisation, avec des agglos comme Tours, Blois et Orléans qui à terme ne feront peut-être qu'une.
A travers de multiples interventions, il a été fait mention de l'immense patrimoine de la Loire, tant à travers son histoire (les plages que l'on pouvait voir à Tours après la seconde guerre mondiale), sa faune, que sa culture. Un patrimoine qu'il faut prendre le temps de découvrir, et qui est une alternative au stress de notre époque.
Il apparaît en tout cas que la Loire à vélo est un formidable vecteur d'image pour le Val de Loire. Un énorme succès (1 million d'adeptes par an), dont Vouvray est écarté, en raison d'un tracé qui passe sur l'autre rive. Mais, il y a peut-être des raisons d'espérer. J'ai senti une volonté de mettre en avant la batellerie traditionnelle. On pourrait imaginer, comme cela a été fait à La-Chapelle-sur-Loire, une navette fluviale faisant traverser les cyclistes d'une rive à l'autre et les sensibilisant au passage à l'environnement.
Un concept tout à fait transposable.
Plus d'infos à suivre prochainement sur le site de Vouvray Patrimoine.
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