Hier au conseil, on a surtout parlé de l'écrit et de lecture. La première information est que l'opposition a obtenu gain de cause sur les compte-rendus du conseil municipal. Suite à une nouvelle remarque d'Hervé Pouperon, qui pointait du doigt la différence entre le texte envoyé aux membres du conseil et celui affiché sur le mur de la mairie, contenant beaucoup moins de détails, la majorité a décidé que le texte serait désormais le même. A compter du conseil de ce 23 mars, un seul compte-rendu plus exhaustif sera publié sur le mur d'affichage municipal et le site Internet.
Ensuite, il a été question de la bibliothèque.
Le conseil a été amené à s'exprimer sur le renouvellement d'une convention entre le département et la commune sur le développement de la lecture publique. La précédente datait de 2006. La nouvelle, qui ne diffère pas sensiblement, s'applique pour un an et peut être renouvelée deux fois par accord tacite. Nathalie Même a rappelé que le coût de la bibliothèque était d'un 1 euro par habitant (plus une subvention pour l'achat de livres). L'adjointe à la culture n'a pas voulu appliquer une clause optionnelle de la convention, qui garantit certes une meilleure qualité de services mais en échange d'un coût supplémentaire de 2 euros par habitant. Une dépense incompatible avec l'état des finances, mais qui pourrait être activée ultérieurement si le contexte devient plus favorable.
Toujours à propos de la bibliothèque, il a été proposé de passer une convention avec le conseil départemental pour bénéficier d'un portail commun de ressources numériques. L'intérêt est de pouvoir faire bénéficier les sociétaires d'un accès à de nombreux documents, et en particulier à des possibilités de formation à domicile (langues, code de la route). Une diversité culturelle qui ne coûterait que 10 centimes d'euro de plus par habitant.
"Je n'y vois que des avantages et c'est vraiment impressionnant", a déclaré Mme Même. "C'est génial, a renchéri Dominique Daillet au nom de l'opposition. Ainsi, il n'y aura plus de petites bibliothèques en Indre-et-Loire".
M. Pouperon craignait un risque de doublon avec les projets que les bibliothèques pouvaient avoir pour développer en interne leurs propres ressources numériques. Mais, Alexandre Delalandes a souligné que même la ville de Tours, pourtant plus riche, avait souscrit à la convention.
Une réunion sera organisée à la bibliothèque pour expliquer l'apport de ce nouveau service. Nathalie Même prévoit par ailleurs de discuter des possibilités de mutualisation au sein des bibliothèques se trouvant sur le territoire de la CCV (Communauté de Communes du Vouvrillon).
Il a été justement question de l'intercommunalité en fin de séance. Véronique Beuzelin a pris la parole au nom de l'opposition pour regretter la décision de la commune de ne pas distribuer la Pétillante, la revue de la CCV. Elle ne sera disponible qu'à la mairie et chez les commerçants. Mme Beuzelin a toutefois précisé qu'elle avait reçu l'autorisation de madame le maire de distribuer cette lettre aux Vouvrillons. Dominique Daillet a alors pris la parole pour s'étonner d'une telle décision, en rappelant que Mme Pineau était également une élue du Vouvrillon. Celle-ci lui a répliqué sèchement, tout en restant calme, qu'il pouvait la distribuer lui même. Elle lui a fait observer au passage qu'il ne distribuait pas la lettre municipale Vivons Vouvray dans sa zone d'habitation.
L'explication est que la CCV a dénoncé le contrat avec Mediapost et a demandé - apparemment sans concertation - à la mairie de Vouvray de distribuer ses publications (le Courrier de l'Environnement et donc à venir La Pétillante). Or, la majorité municipale ne veut pas surcharger en poids ceux qui font la distribution et ne pas créer la confusion dans les boîtes aux lettres. Mais, il apparaît finalement que des membres de l'équipe Pineau ne seraient pas contre l'idée de donner un coup de main à Mme Beuzelin pour distribuer cette lettre en temps voulu.
Finalement, la polémique autour de la Pétillante a fait un peu Pschitt.
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