Un an de mandat pour l'équipe Pineau à Vouvray

Dimanche dernier, c'était le second tour des élections départementales. Mais à un jour près, c'était le premier anniversaire aussi de l'élection de Brigitte Pineau. Pour la première fois, une femme accédait à la tête de la mairie à Vouvray.

Un an plus tard, il est intéressant de faire le bilan de ce qui a été fait et de ce qui reste à faire. Le moins que l'on puisse dire, c'est que la nouvelle majorité s'emploie à appliquer son programme. C'est d'ailleurs un argument que lui renvoie parfois l'opposition, lors des conseils.

Après plusieurs mois de rodage et les vacances d'été, c'est en fait à partir du mois de septembre que les Vouvrillons ont pu prendre la mesure du travail fourni par la nouvelle majorité.

Voici, jusqu'à aujourd'hui, les faits marquants.


 La culture et les animations :

Il y a eu le concert d'Orphéon Celesta dans le cadre du Off du Festival Jazz en Touraine en septembre, puis le Festival Atome de Zic Zag et le festival Festhéa de théâtre amateur en octobre. La mairie a opté pour le principe de la régie temporaire, afin de financer certains événements (Fête de la Saint-Vincent) et spectacles.

Les grands dossiers :

En s'adossant à la CCV, la mairie annonce en septembre deux projets d'envergure : l'espace multi-accueil et un autre bâtiment pour un espace de vie social et une extension de la bibliothèque. L'échéance visée est celle de 2016. La mairie a aussi mis sur les rails en février dernier son projet de coeur de village, qui va se dérouler jusqu'à la fin du mandat. Une première réunion est prévue le 15 avril avec un comité représentatif des habitants de la commune. Ces dossiers figuraient parmi les priorités de la candidate Pineau. Madame le maire a aussi repris en main celui de la nouvelle gendarmerie, qui avait été initié sous l'ancienne mandature.

La surprise du chef :

Le Fil Blanc et le Fil Bleu sont a priori maintenus, grâce à la création d'un PTU (Périmètre de Transport Urbain) et qui permet de créer un syndicat de transport avec Vernou et La Ville aux Dames. Une initiative agréée par la préfecture et Tour(s)Plus et qui a été soumise au Conseil Général juste avant les élections.

Embellissement du bourg, environnement :

Vouvray va devenir un village fleuri. Une venelle a été mise en service entre la rue Victor Héraut et la rue des écoles, lors du week-end du premier tour des départementales pour un coût de 35 000 €.

La gouvernance :

Avec un solide premier adjoint qui maîtrise les finances, l'équipe municipale a montré qu'elle savait gérer. Et ce, malgré un budget contraint (impacté par les travaux décidés sous Pierre Darragon, dont la cantine scolaire), les temps d'activité périscolaires et une baisse des dotations de l'Etat. Elle se montre soucieuse des finances publiques, n'hésitant pas à renoncer à des dépenses inutiles (label Station Verte) et à chercher des économies partout où cela est possible (décorations de Noël commandées plus tôt pour réduire le coût des installations, extinction programmée de l'éclairage public). Par contre, les relations sont parfois tendues avec l'opposition, qui a d'ailleurs à un moment publié sa propre lettre pour prendre la parole. Tout récemment, les derniers échanges un peu rudes concernaient le manque de transparence des comptes-rendus des conseils municipaux. Madame le maire a du caractère et l'affirme parfois en conseil.

La communication :

C'est une volonté de madame le maire, qui a fait évoluer les supports de communication. Une nouvelle lettre, Vivons Vouvray, est distribuée aux habitants. Vouvray Inside avait toutefois pointé le fait que c'est le conjoint d'une adjointe qui a décroché le marché (sans que son lien avec l'équipe municipale soit porté à la connaissance du public). La mairie essaie d'équilibrer les frais en se passant d'une régie publicitaire et en démarchant elle-même les annonceurs pour la lettre municipale et le plan de Vouvray.

Les coups durs :

Le crash de La Bellangerie a été un baptême du feu, sans mauvais jeu de mots. Une situation difficile qui a confronté le bourg à une pression médiatique dont il n'a pas vraiment l'habitude. L'accident du camion tombé du pont Charles de Gaulle avait eu moins d'impact.

Quelques ratés :

Une information insuffisante et trop tardive pour annoncer les travaux, qui ont paralysé Vouvray pendant quelques semaines. Un problème récurrent de coupure d'électricité qui a connu un pic en décembre et dont on ignore toujours s'il peut être résolu de manière durable.

 Les dossiers qui restent en suspens :

La traversée du bourg par les camions, malgré un appel de l'équipe municipale aux candidats aux dernières départementales. La vitesse excessive dans le bourg, de manière générale et en particulier dans les zones 30 et piétonnes.