Après avoir évoqué l'ambiance générale, le ressenti de la réunion par les viticulteurs, les détails connus du projet et le projet de ZAP pour protéger l'AOC de l'urbanisation - autrement dit les clés pour se faire son opinion - je vous propose de mettre en exergue quelques citations.
En introduction
Brigitte Pineau : "Je n'ai jamais vu autant de monde dans cette salle"
Une réunion voulue par la préfecture
Ségolène Cavaliere, directrice de cabinet de la préfete d'Indre-et-Loire : "L'enquêteur n'a pas estimé nécessaire de faire une réunion publique. La préfecture a souhaité le faire, dans un souci de transparence".
L'esprit du débat
Daniel Labaronne : "Il faut que les avis puissent s'exprimer, que toutes les paroles soient entendues, dans le cadre d'un débat courtois". "C'est bien pour la démocratie participative"'.
Le premier commentaire venant du public
Serge Toupart a été le premier habitant de Vouvray à se prononcer en faveur de la gendarmerie, pour "la sécurité", appelant les viticulteurs à "raison garder". Dans son propos, qui a duré 6 mn, il quand même réussi à me citer deux fois, ainsi que le blog Vouvray Inside (en rappelant les tags qui étaient apparus sur le mur de l'église, en août 2016)
Les plus ardents défenseurs
Cyril Boisaubert : "Puisqu'on est tous d'accord, pourquoi ne pas voter tout de suite pour ?".
Un habitant, présent depuis un an : "Il faut que la gendarmerie reste à Vouvray".
Sur le projet
Colonel Gonzague Prouvost : "Dans le cadre d'une communauté de brigades avec Montlouis, c'est cohérent d'avoir une gendarmerie de chaque côté de la Loire".
Jean-Michel Pieaux, Syndicat des vins de l'AOC Vouvray : "On aurait aimé être associés dès le début et ne pas être mis devant le fait accompli"'. "On aurait aimé avoir un droit de regard, vu que c'est à l'entrée de Vouvray".
Brigitte Pineau : "En tant que viticultrice, je suis mal placée"... "Mais, nous avons été élus pour l'intérêt général, pas pour défendre quelques professions". "C'est notre bataille". "Les terres seront reclassées, même si la gendarmerie quitte Vouvray"
A propos de la friche
Brigitte Pineau a évoqué le terme de "terre à vaches", rappelant que la parcelle n'était plus cultivée depuis 1946 et représentait 0,03 % de la surface de l'AOC.
Bernard Plat, maire de Rochecorbon, a dit : "Il faut savoir sacrifier des choses".
Une reconnaissance des erreurs commises par certains viticulteurs dans le passé
Philippe Brisebarre : "Il faut savoir balayer devant sa porte".
Sur les compensations
Jean-Michel Pieaux : "On aimerait des cartes plus précises sur ces compensations, qui devront être de surfaces équivalentes".
Philippe Brisebarre : "C'est la double peine".
Sur la ZAP
Bernard Plat : "Avec la ZAP, le vignoble sera sauvé". "C'est une double barricade".
Sur les dangers de l'urbanisation
Nadège Aubert : "On ne peut pas aller contre la pression foncière
Philippe Brisebarre : "Avec le grignotage, on touche à la cohérence". "Ce mitage n'est pas acceptable". "C'est une verrue en plein milieu des terres de l'AOC".
Jean-Michel Pieaux : "Les terres perdues sont un point d'ancrage pour l'urbanisation"
"Brigitte Pineau : "Dans 20 ans, il n'y aura pas plus de 4 000 habitants à Vouvray".
Sur la suite du dossier
Daniel Labaronne : "Il faut poursuivre la concertation et la consultation, afin que les habitants puissent s'approprier ce projet".
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