L'article que j'ai publié a été lu et a suscité des discussions. C'était le but. J'y reviens parce que j'ai reçu un commentaire - courageusement anonyme* - d'une personne qui prétend être l'un des trois propriétaires du chemin et se dit "outrée" par mon récit. Si tel est le cas, je l'invite naturellement à me contacter.
En attendant, je résume la situation.
Quand Erica achète sa maison troglo, l'acte de vente fait mention d'un droit de passage. Le document fait aussi référence à un jugement par rapport à un vieux différend de voisinage qu'on lui assure soldé.
Elle s'installe et à partir de là sa vie devient un enfer. Par méchanceté et bêtise (les deux vont bien ensemble), le fils de sa voisine la menace. Le harcèlement psychologique dégénère jusqu'à un pneu crevé. Et la prochaine fois, ce sera quoi ?
Pour faire ce récit, je me suis appuyé non pas sur des on-dit, mais sur des faits.
Sur le fond de l'affaire, je dois dire ici que j'ai conseillé à Erica Rex de faire appel à un géomètre. Celui-ci est bien plus qualifié que le notaire pour rechercher l'origine des droits de passage. Elle n'a pas souhaité le faire, étant persuadée que le droit est en sa faveur. Maintenant, si on ne lui a pas tout dit lors de la vente, elle en parlera avec les personnes concernées.
Mais, il y a aussi et surtout la forme. Ce qui m'a conduit à parler de cette histoire, c'est l'escalade d'une violence qui, à un moment, n'est plus que verbale. Je ne comprends pas comment, au XXIème siècle, on peut s'en prendre ainsi à une femme seule, dans une indifférence coupable. Si, à la place d'Erica, un jeune couple s'était installé avec un doberman, l'histoire aurait été probablement différente. Avec intelligence (c'est sans doute trop en demander à certains), on peut probablement résoudre ce genre de différend.
Je connais d'autres exemples de ce genre à Vouvray, où des personnes convaincues en leur for intérieur qu'elles détiennent un droit de passage sont prêtes à tout pour préserver un bout de chemin. De grâce, prenons un peu de hauteur.
P.S : Evidemment, l'auteur du commentaire ne s'est pas manifesté. J'ai reçu par contre des encouragements pour continuer mes publications.
*J'en profite pour rappeler que les commentaires sont modérés avant publication et qu'il n'y a pas de place pour les insultes. Je préfère quand les gens assument et signent sous leur nom.
Je connais bien Erica et je sais combien cette histoire l'affecte au quotidien depuis plusieurs mois et à quel point elle aimerait couler des jours heureux dans notre belle campagne. C'est honteux d'accueillir les gens de cette façon. Que peut penser un étranger de la France face à une telle expérience ? Je comprends d'autant plus Erica car, en tant que Rochecorbonnaise et vivant seule, je subis depuis trois ans une histoire similaire, non pas avec des voisins, bien que ceux-ci soient impliqués, mais avec la Mairie. En effet, je suis assignée au tribunal CORRECTIONNEL pour ne pas avoir déclaré des panneaux de bois que j'ai posés contre mon grillage il y a 3 ans pour me protéger des coulées de boue et de la poussière (en été) d'un chemin privé mitoyen défoncé appartenant à trois propriétaires qui ne parviennent pas à s'entendre pour le remettre en état. A l'origine de mon problème, M. Andreault, adjoint à l'urbanisme, qui habitait à côté de chez moi, de l'autre côté de ce chemin et qui ne supportait pas la vue de mes panneaux depuis sa cuisine. Depuis, il a déménagé et je vous annonce, mesdames et messieurs les Vouvrillons que vous avez eu l'extrême chance d'accueillir ce triste sire dans votre village ; et oui ! Un conseiller municipal rochecorbonnais ayant fermement adhéré et voté pour l'adhésion à Tours Plus, qui a le toupet de venir vivre en pleine CCV ! Je vous laisse juge, chers lecteurs, de l'état d'esprit de ce monsieur, pas beaucoup plus glorieux que le voisin d'Erica.
RépondreSupprimerComment peut-on ne prendre qu'un seul témoignage!!mais avez-vous réellement des preuves???vous vous rendez compte que vous vous en prenez à une dame de plus de 80 ans!!
RépondreSupprimerMoi j'assume
Je n'ai pas qu'un seul témoignage, justement. Et je ne m'en prends à personne, je ne fais que relater un épisode qui ne grandit pas vraiment la réputation de Vouvray. Il me semble en revanche qu'on s'en prend à une étrangère d'un certain âge. Le "on" étant le fils de cette dame. Mais, si vous avez des choses, assumez jusqu'au bout. Venez m'en parler.
SupprimerQuand un juge a décidé 17 ans plus tôt d'accorder le droit de passage pour cette maison et que, du fait qu'il s'agisse d'une décision de justice irrévocable, celui qui doit s'y soumettre est tenu de le faire impérativement et refuse catégoriquement de le faire, c'est une preuve suffisante ; je trouve que cette dame de 80 ans a eu tort de se mettre à dos une voisine qui aurait pu lui rendre des services comme cette dernière le fait déjà pour d'autres voisins.
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