jeudi 11 août 2016

Tourisme : le Centre Val de Loire mauvais élève

Je voulais partager avec vous un document publié récemment par l'Echo Touristique. Alors que les régions françaises, désormais au nombre de 13, ont vu leurs compétences s'accroître, notamment en matière de développement économique, transports ou encore d'aménagement du territoire, un classement vient bousculer quelques certitudes.

Il a été opéré par l'Alliance 46.2, qui rassemble 19 grandes entreprises du tourisme. Ce palmarès est basé sur l'attractivité et la performance touristique. Et c'est là que ça se gâte.

Selon ce baromètre, la région Centre Val de Loire apparaît tout simplement en queue de classement pour ce qui est de la performance touristique. La région des châteaux de la Loire et de la Loire à vélo est dernière. Ce n'est pas très glorieux, surtout quand on sait que les Hauts de France (ex Nord-Pas-de-Calais) complètent le top 10. Bienvenue chez les Ch'tis !

A l'inverse, les bons élèves sont la Corse, l'Ile-de-France et la Provence-Alpes-Côte d'Azur.


En matière d'attractivité, ce sont la Normandie, la Bretagne et le Languedoc-Roussillon qui font la course en tête. Dans ce classement, le Centre Val de Loire est 9ème. Le Nord-Pas-de-Calais est dernier.

A ce propos, il faut noter que l'attractivité touristique ne tient pas uniquement à des atouts d'ordre météorologiques, culturels ou géographiques. La diversification des activités, le soutien par des politiques volontaristes, de même que de bonnes capacités et la qualité de l'accueil ainsi qu'une bonne gouvernance sont les clés des régions qui tirent leur épingle du jeu.


Quand on croise les résultats de ces deux tableaux, le Centre est au même niveau que la Bourgogne-Franche-Comté.

Les résultats vous surprennent ?

L'étude est pourtant objective, puisqu'elle est basée sur 88 indicateurs, dont la plupart proviennent d'organismes publics (lNSEE, ministères, etc.). Les données restantes ont été récoltées via une enquête conduite par l'Alliance 46.2 auprès des comités régionaux et comités régionaux du tourisme.

Conclusion : il y a du boulot en perspective.

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