Vouvray Terre d'@venir : l'opposition prend la parole et fonde au passage une association

Surprise : j'ai trouvé ce week-end dans ma boîte à lettres une lettre d'information. Il ne s'agissait pas de "Vivons Vouvray", mais de "Vouvray Terre d'@venir", un bulletin de 4 pages proposé par l'opposition municipale.

Rien à voir avec le "tract" distribué dans les boîtes à lettres en octobre 2014. La qualité est soignée, avec une mise en page assez aérée et des couleurs bien choisies et positives. C'est l'agence de communication Ignis, qui a des bureaux à Saumur, Angers et Tours, qui a réalisé ce support.

Rendez-vous en 2016 pour la soirée des étrangers de Vouvray

C'est à l'initiative personnelle d'un habitant de Vouvray, Coen van Tijen, néerlandais vivant dans la région depuis plus de 40 ans, que la première soirée internationale aura lieu l'année prochaine.

La date a été arrêtée au 22 avril 2016.

Elle aura lieu à Rochecorbon, dans une cave du domaine des Hautes Roches. C'est le chef étoilé Didier Edon qui régalera, sous la forme d'un apéritif dînatoire, avec évidemment dans les verres du vin de Vouvray.

4 producteurs de l'AOC (étrangers ou mariés avec une étrangère) ont décidé de s'associer à cet événement festif et volontairement select.

A ce jour, l'organisateur recense 80 participants de 20 nationalités différentes. Provenant d'Europe, mais aussi d'Amérique (du nord et du sud) ou d'Asie (Corée du sud, Japon), ces habitants de Vouvray et des alentours (le périmètre est celui de l'AOC) pourront faire connaissance lors de la soirée. C'est une population qui gagne à être connue, car tous ces ressortissants sont autant d'ambassadeurs du Vouvray en puissance.

Des habitants du bourg, qui ont l'habitude de voyager et qui maîtrisent au moins une langue étrangère, ou qui vont vécu aussi à l'Etranger, ont également été conviés à ce rendez-vous.

Une soirée "Vouvray outside" qui s'annonce sous les meilleurs auspices.

Au coin gourmand : l'endroit sympa et goûtu qui manquait à Vouvray

Depuis quelques jours, un nouveau lieu de restauration a ouvert ses portes dans le virage gastronomique. Son nom : "Au coin gourmand". L'établissement est à côté du Val Joli, en lieu et place de l'ancien caveau Leray. Et pour cause, il est exploité par Stéphanie Bouland, qui avait des vues sur cet établissement pour y faire une extension. Mais attention, ce n'est pas la même chose. Le Val Joli est un restaurant, alors qu'Au coin gourmand fait la part belle à la restauration légère de qualité.

C'est l'endroit qu'apprécieront les gens de Vouvray qui ont voyagé et qui ont connu la vie parisienne. Un endroit où une certaine influence américaine* se fait sentir, ne serait-ce que par l'écriteau "open" à l'entrée.

Un nouveau membre au conseil, l'état des comptes, le futur logo : ce qu'il ne fallait pas rater hier

Certains conseils municipaux sont plus fastidieux que d'autres et celui d'hier soir est à ranger dans cette catégorie, avec des séquences interminables sur les TAP (temps d'activité périscolaires) et le camping qui ont mis les nerfs à rude épreuve, d'autant que la chaleur n'arrangeait pas les choses. Je vais donc vous parler de qui me paraissait être le plus important.

D'abord, il y a du changement au sein du conseil. Suite à la démission d'Amélie Latchoumy (dont le mari est muté), un nouveau membre va faire son entrée. Etant donné l'ordre de la liste Pineau, cela aurait dû être Bénédicte Roué. Mais, cette dernière a écrit une lettre (lue en conseil) pour décliner cette offre pour raisons personnelles, tout en réitérant son soutien à Brigitte Pineau et en continuant à s'investir dans la vie culturelle. C'est donc Michel Boireau qui rejoindra le conseil à partir du 1er juillet. Il participera aux commissions sur le lien intergénérationnel, la vie scolaire, les finances et le personnel.

Un mot sur le budget. Le premier adjoint, Gérard Serer, a fait le point sur l'état des comptes, qui affichent un solde de 651 000 euros (à la fin mai), contre un déficit de 246 000 un an auparavant à la même époque (ce qui avait conduit à un emprunt de 300 000 €). Il n'a pas "fait plus de commentaires" (et l'opposition non plus).

ll a été question aussi des jardins de la Girafe, avec une convention pour céder une parcelle de la mairie à l'association qui gère ces "jardins familiaux" et à un agriculteur qui y fait brouter ses vaches.

Dans les questions diverses, Brigitte Pineau a mentionné l'ouverture de nouveaux commerces : Au Coin Gourmand (snacking, slow food, en lieu et place du caveau Leray) à côté du Val Joli, un cabinet d'infirmière rue de la République et un cabinet d'analyses médicales rue des écoles.

Nous avons appris par ailleurs que le futur logo de la commune (mission dévolue à la société Kubilaï qui gère la com' de la mairie) serait dévoilé dans le prochain numéro de Vivons Vouvray, distribué début juillet.

Enregistrement des conseils : l'opposition se plaint de ne pas avoir été informée en amont

Ce n'est pas Vouvray Leaks, loin de là... Mais, l'opposition a tenu à faire part de son émotion en apprenant à la lecture du dernier compte-rendu que les conseils municipaux étaient désormais enregistrés.

Mme de Tudert a fait une première intervention en demandant depuis quand cela était le cas.

"Depuis le mois d'avril, a répondu Madame le maire. Et la cassette est sur la table", a-t-elle précisé. Brigitte Pineau a justifié cet enregistrement par les critiques adressées par l'opposition sur les compte-rendus des conseils qui ne reflétaient pas, selon elle, l'exactitude des propos.

C'est ensuite M. Daillet qui a pris la parole. Il a tenu des propos assez durs, en parlant d'éthique. Selon lui, l'équipe municipale aurait dû "informer l'opposition au préalable" et même "organiser un débat". "C'est une pratique choquante, a poursuivi le conseiller d'opposition. Elle est inqualifiable pour vous qui portez l'écharpe tricolore".

Calmement, Madame le maire a répondu que le conseil municipal était public et que les gens pouvaient enregistrer. "Je ne l'interdis pas, vous pouvez vous aussi enregistrer", a enchaîné Brigitte Pineau.

M. Daillet était d'autant plus énervé qu'il a voulu récupérer l'enregistrement de la séance du 23 avril pour réécouter ses propos sur la bibliothèque, qui ne sont pas ceux - selon lui- qui lui sont attribués dans le compte-rendu. Il en a fait la demande à madame le maire qui ne lui a pas répondu (en raison d'un décès à Vouvray, s'est-elle justifiée), puis auprès de la secrétaire générale de la mairie. Laquelle lui a répondu qu'il avait été détruit. Ce qui a amené le conseiller d'opposition à parler de "secret" et à déclarer que "l'arbitraire règne en maître". Il estime que cela "porte atteinte aux droits d'expression".

L'enregistrement est un "outil", destiné à faciliter la rédaction des compte-rendus et tant Mme Boscherie que Mme Pineau ont justifié le fait qu'il n'y avait pas d'intérêt à les conserver. Leur durée de vie est donc d'un mois.

Désormais, l'opposition sait ce qu'il en est.

Deviation pour les camions : pas une priorité pour le département

Dans un article publié hier dans la NR, le Président de l'Assemblée Départementale, Jean-Yves Couteau, s'exprime et réaffirme son intention de réduire les dépenses. Il évoque à un moment le programme routier, qui relève effectivement de sa compétence. Et que dit-il  ? "Plus question d'investir gros dans ce domaine, et le périphérique n'est plus d'actualité même si sa sortie côté La Membrolle va être aménagée".

Voilà qui ne fait guère les affaires de Vouvray, qui est toujours traversée par de nombreux camions.

S'agissant d'un autre dossier, celui de la déviation de Cormery, route de Loches, le Président Couteau dit qu'il "va être réexaminé, avec une possibilité de se raccorder à l'autoroute à un coût raisonnable".

A priori, ce n'est donc pas du département que viendra la solution pour limiter le trafic des poids-lourds dans notre bourg.

Le numérique à la blibliothèque, suite...

Vous vous souvenez peut-être du portail de ressources numériques* mis en place par le département et auquel pourrait souscrire la mairie de Vouvray pour en faire bénéficier la bibliothèque municipale.

J'en ai déjà parlé et j'avais même évoqué le questionnaire papier placé à l'accueil de la mairie et écrit en tous petits caractères.

Ce même questionnaire est désormais disponible en ligne sur le site de la mairie. Ce qui est plutôt normal, en 2015 à Vouvray, et a fortiori quand la consultation porte sur le numérique...

La différence, c'est que les réponses sont à envoyer directement sur l'adresse mail de la mairie et non à l'association Lire à Vouvray.

L'équipe municipale souhaite évaluer ainsi l'appétence des habitants pour ce type de service avant d'adhérer.

*qui relève de la DDLLP (Direction Déléguée du Livre et de la Lecture Publique) du département.

Affaire des Vouvrays déclassés : on en parle même à l'étranger

En faisant une recherche sur Google, je me suis aperçu que le magazine anglais Decanter, qui se proclame le meilleur du monde sur les vins, et qui affirme être lu dans 90 pays, consacre un article en ligne à l'affaire qui oppose Jacky Blot et François Chidaine à l'AOC de Vouvray pour cause de vinification à Montlouis.

Tout le monde ne parle pas anglais à Vouvray, mais il vaut mieux avoir conscience de ce genre de publication.

Ainsi, on peut lire les mêmes critiques des deux viticulteurs qui affirment que la vraie raison de cette décision de déclasser leurs crus en appellation vins de France est en fait liée à l'AOC de Montlouis, dont la réputation est supérieure à celle de Vouvray. Relayés à l'étranger, et qui plus est dans une publication de prestige, et dont la page Facebook affiche 50 000 likes, ces propos peuvent faire mal.

L'article cite également Philippe Brisebarre. L'ancien Président du syndicat des vins de Vouvray affirme avoir travaillé pendant 6 mois pour trouver une solution, mais prétexte le fait que l'AOC a les mains liées par la réglementation européenne. "Même si on le voulait, on ne pourrait pas la changer", affirme-t-il.

A noter que l'article a été relayé par plusieurs sites, dont Daily Wine News, un portail sur le vin basé en Australie.

Mondial du fromage : des trouvailles et des saveurs inédites

Dimanche dernier, je suis passé au Mondial du fromage à Tours. L'événement était ouvert au public pour suivre le concours mondial du meilleur fromager. Pour le reste, il fallait être un professionnel ou un journaliste. Comme j'adore le fromage, je me suis donc fait connaître pour accéder à l'exposition. Et c'était la caverne d'Ali Baba.

Camembert de Normandie de la maison Gillot, Saint-Maure de Touraine (avec son affiche très sexy qui a fait jaser), Epoisses : il n'y avait que l'embarras du choix. Mais, Mondial oblige, il faut faire preuve d'ouverture et ne pas hésiter à goûter les fromages plus exotiques.

Je voudrais remercier "le Viking", viticulteur bien connu de Reugny, qui était présent sur le stand de l'AOC de Vouvray*, et qui m'a recommandé un stand. Je ne regrette pas de l'avoir écouté.

Il m'a recommandé un fromage américain avec des grains de café. Il a pour nom "Espresso" et plairait sans doute à George Clooney. C'est un produit proposé par Bella Vitano, une maison tenue par des italiens émigrés aux Etats-Unis (dans l'Etat du Wisconsin) et à la base spécialistes du parmesan. Ils font du mélange aussi avec du Merlot ou de la bière.

Sur le même stand, j'ai goûté aussi à du fromage autrichien. Un fromage de vache (nourrie au foin) à pâte pressée qui a pour nom "fleurs des champs" (Wäldergold Blutenzauber). Extra !

Un éventail de saveurs qui prouve que Tours est à sa place en tant que cité de la gastronomie.

*dont j'ai suivi le Master Class pour une association entre les vins et les fromages. C'était l'occasion de boire du sec (2012, puis 2004), du meolleux (2008, domaine de la Fontainerie) et un pétillant bien sympathique (Domaine Sylvain Gaudron). Et j'ai pu deviser au passage avec un journaliste canadien.
Merci au #Team Vouvray.

Jardins de la girafe : c'est parti

En ce dimanche de Rendez-Vous aux jardins, je pensais que les "jardins partagés*" de Vouvray allaient être officiellement ouverts. En fait, ils le sont déjà et il n'y a pas eu d'inauguration. Cela ne semble d'ailleurs pas prévu pour le moment.

J'avais bien aperçu un article de la NR sur le sujet. Mais, pour avoir les infos, je suis tout simplement allé voir Brigitte Auger, la Présidente de l'association des Jardins de la Girafe (dont le bureau a été élu lundi dernier).

Une douzaine de personnes bénéficient d'une parcelle sur ce terrain derrière l'abri de bus. Il y en aura peut être plus à terme, mais c'est déjà une bonne base de départ. Le principe est simple : il faut adhérer à l'association et s'acquitter d'une somme de 5 € par mois. Cela permet de cultiver un bout de potager dans un esprit de communauté, et en bénéficiant de conseils avisés de la part de membres qui s'en connaissent en jardinage. Chaque lopin de terre a un récupérateur d'eau et sa cabane où entreposer des outils.

A noter que les jardins sont alimentés par une pompe à eau qui trouve sa source dans la Cisse.

Brigitte Auger m'a dit que des repas ont déjà été pris en commun sur place. Une occasion de se retrouver autour de la terre et en famille.

Pour le moment, l'association n'a pas de site Internet. Mais, cela viendra. Il suffit simplement d'appeler l'assistante maternelle la plus connue de Vouvray pour en savoir plus.

*Un jardin partagé est un jardin conçu, construit et cultivé collectivement par les habitants d'un quartier ou d'un village. C'est la définition que l'on peut trouver sur le site du Jardin dans tous ses états. Ce qui est proposé à Vouvray est plus proche des jardins familiaux, tels qu'on peut en voir à St-Pierre-des-Corps par exemple.

Déclassement de deux viticulteurs : la tension montre entre Vouvray et Montlouis

Mardi dernier, la NR a publié un article qui a fait l'effet d'une bombe. On y apprenait que deux viticulteurs, qui sont par ailleurs aussi des piliers de l'appellation Montlouis-sur-Loire, Jacky Blot et François Chidaine, avaient vu leurs vins déclassés par le syndicat de Vouvray. Ils ont bien des vignes dans l'AOC de ce côté-ci de la Loire, mais ils font vinifier leurs raisins à Montlouis, ce qui est interdit par le cahier des charges.

Suite à des contrôles, ordonnés par l'INAO et menés en janvier, les deux vignerons se sont vus interdire la commercialisation de leurs crus sous l'appellation Vouvray.

Seule la mention « Vin de France », habituellement réservée aux vins de table, leur est autorisée. Ce qui fait désordre pour des vins d'une qualité nettement supérieure (et dont un, le Clos de Venise a été primé). Mais surtout, ce déclassement représente un énorme enjeu financier.

L'affaire fait grand bruit. Elle a été médiatisée par France Bleu Touraine et quelques blogs, dont Vitisphère et La Vigne. Et les deux vignerons font part de leur volonté de porter l'affaire en justice.

Le Président du Syndicat des vins de Vouvray, Jean-Michel Pieaux, a déclaré "qu'ils savaient l'un et l'autre que s'ils continuaient à ne pas se plier aux règles du cahier des charges de l'AOC, ils se feraient pincer. Tous les viticulteurs sont contrôlés au moins une fois dans l'année, poursuit le dirigeant de l'AOC. François Chidaine a décidé depuis deux ans de ne plus vinifier son raisin à Vouvray, quant à Jacky Blot, je l'ai averti il y a un an que sa dérogation était terminée…"

On peut imaginer que la mairie suit le dossier de près, en raison de la tournure judiciaire et du buzz que cela risque de créer.

De leur côté, les vignerons déclassés dénoncent un règlement de comptes. François Chidaine souligne par exemple que « le cahier des charges de Vouvray autorise la vinification à Nazelles-Négron, à 13 km de Vouvray, alors que Montlouis n’est qu’à 2 km". Pour sa part, Jack Blot fait part de la "jalousie" du syndicat de Vouvray, car "l'image de Montlouis passe loin devant celle du Vouvray".

Ambiance....

Vin et fromage : les deux font la paire à Vouvray et à Tours

A partir de ce week-end, Tours accueille la seconde édition du Mondial du Fromage et des Produits Laitiers. C'est un lieu de rencontres, d'échanges et d'informations sur les innovations et les évolutions de la filière.

Le salon aura lieu au Vinci et sera l'occasion de goûter les productions d'une vingtaine de pays (Italie, Belgique, Etats-Unis, Japon, Espagne, Portugal, Allemagne, Suisse... et même Chine et Israël). L'événement n'est réservé qu'aux professionnels, mais la journée de dimanche est ouverte au public, en raison du concours du meilleur fromager du monde.

Comment la Touraine aborde-t-elle ce rendez-vous ? Avec déjà une nouvelle campagne publicitaire qui va susciter de l'émoi ! L’AOP Sainte-Maure-de-Touraine va présenter au Mondial du fromage une affiche représentant une "déesse" nue ventant la pureté et les vertus du fromage de chèvre, qualifié de "source naturelle de bien-être". Une pub décalée et moderne qui sort de l'image qu'on se fait de ce produit de terroir...

Pour sa part, l'appellation Vouvray continue sa communication sur le thème Vouvray & Fromages "Mariage en Blanc, Mariage Gourmand". Le syndicat est d'ailleurs « partenaire » du Mondial du Fromage. Une animation sous forme de Master Class, sera dispensée par Christian Péchoutre, sommelier MOF, professeur au lycée professionnel Albert Bayet de Tours et Président de l’Union De la Sommellerie Française (USDF) du Val de Loire, auprès des professionnels.

Pas de déesse dénudée sur les affiches, mais le site précise que "Vouvray flirte avec toutes les familles de fromages"...

La place Saint-Vincent libérée de ses toilettes !

La verrue qui défigurait la place Saint-Vincent a disparu. Je parle de ces toilettes immondes en forme de bulle et payées fort cher par l'ancienne équipe municipale. Il se trouve que ce lieu de commodités a une fuite. C'est ce qu'a révélé madame le maire à l'issue du dernier conseil municipal. Les toilettes ont donc été démontées et sont stockées actuellement à l'Etang-Vignon.

La mairie va devoir payer 20 000 € pour les réparations (il faut casser la dalle) mais, du coup, elle va profiter de cet incident pour les déplacer et débarrasser la place Saint-Vincent de ces sanitaires encombrants.

Reste à trouver un autre endroit pour les relocaliser. "Au rond-point de Vernou", a suggéré avec humour Mario Machado.

Brigitte Pineau a précisé au passage qu'une fuite avait été également été détectée sur les autres toilettes situées près de l'église, dans le jardin de Randersacker. Mais, il s'agissait simplement d'un problème de joints.