Sécurité, citerne et camping : les autres sujets abordés au conseil muncipal

En dehors du vote du budget, d'autres sujets ont été discutés jeudi soir. L'un d'eux, non inscrit au programme de ce copieux conseil, a provoqué une nouvelle joute verbale entre Dominique Daillet pour l'opposition et Brigitte Pineau. Alors que la discussion portait sur le budget unique de la ville (point 12 de l'ordre du jour), M. Daillet a évoqué à un moment le DICRIM.

De quoi s'agit-il ? Cet acronyme désigne le Document d'Information Communal sur les Risques Majeurs. Un document que les maires sont tenus de fournir aux citoyens exposés aux risques majeurs afin de les responsabiliser, sur la base du Code de l’environnement (art.125–2). Visiblement, cela fait un moment qu'il est en préparation et l'élu d'opposition semblait impatient de le consulter, en raison du niveau élevé de la Loire.

Budget 2016 : à l'équilibre, malgré la baisse des dotations de l'Etat

Avec 27 points* à l'ordre du jour, le conseil municipal d'hier soir promettait de tourner au Téléthon. Et cela a failli être le cas, suite à plusieurs remarques de Dominique Daillet au nom de l'opposition, ce qui a généré quelques échanges parfois un peu vifs et même quelques admonestations de la part de Valérie Déplobin qui ne voulait pas y passer la nuit. Il faut dire que la séance du conseil était consacrée au vote du budget. Un moment important de la vie de la commune, mais qui ne draine pas les foules pour autant, étant donné le très petit nombre de visiteurs assistant aux délibérations. Dommage. Mais, les délais ont été tenus avec un conseil qui s'est finalement terminé vers 22 h 45 (22 h 40 à la pendule de la mairie, qui retarde).

CCV : dernier budget avant le rapprochement avec la CCET de Montlouis ?

Lors de son dernier conseil communautaire, tenu le 4 février, la Communauté de Communes du Vouvrillon a présenté un rapport d'orientation budgétaire pour le budget principal de 2016. C'est une disposition que prévoit la loi, dans un délai de deux mois maximum avant l'examen du budget, et que la loi NOTRe accentue afin de renforcer l'information des conseillers.

Ce rapport est visible en ligne ici.

Ce que j'en retiens : malgré une baisse des dotations de l'Etat, et une soulte de 250 000 € (suite au départ des trois communes), la CCV arrive à limiter ses dépenses et à conduire ses projets. Elle va même pouvoir reporter en 2016 un excédent positif d'investissement (dû à la perception de subventions sur des projets qui n'ont pas encore généré trop de dépenses) de l'année 2015.

Les taux de fiscalité vont rester identiques, tout comme le montant des subventions allouées par l'EPCI. Par ailleurs, la dette est en baisse.

Dans les projets, il y a bien sûr l'espace multi-accueil communautaire de Vouvray et la mise aux normes de la piscine de Vouvray, deux chantiers qui bénéficient d'aides de plusieurs partenaires (CAF, département, Région). Les dépenses d'investissement vont concerner la consolidation du coteau à Reugny, l'entretien des voiries communautaires et la Zone de l'Etang Vignon pour la reconduction ou non de concession pour des parcelles restantes.

La CCV a aussi d'autres projets en phases d'étude comme une zone d'activités à Monnaie et un diagnostic habitat pour les 5 communes.

Anticiper la réforme territoriale au niveau de l'eau

Destinataire en tant que journaliste d'une très grande quantité de messages et d'invitations en tous genres, j'ai été informé d'un colloque sur le thème de la réforme territoriale. Il aura lieu le 22 mars à Paris, à l'initiative de l'AFITE (Association française des ingénieurs et techniciens de l’environnement et de l'AMF (Association des Maires de France). Ce rendez-vous propose de réfléchir à quels défis pour les services eau, assainissement, et déchets.

Ce sera sans doute très bien. On y discutera de la mise en oeuvre des lois* Maptam et NOTRe, qui impliquent le transfert des compétences en matière d’eau, d’assainissement, de collecte et de traitement des déchets ménagers et assimilés aux communautés de communes et aux communautés d’agglomération.

C'est une vraie question d'actualité.

J'y vois toutefois que les entreprises de l'eau sont aussi partie prenante de ce colloque. Un certain Bertrand Camus*, président de la Fédération professionnelle des entreprises de l’eau (FP2E) doit ainsi prendre la parole. Le site Internet de la fédération propose d'ailleurs des paroles d'experts qui expliquent les conséquences de la réforme territoriale.

Je ne sais pas si des représentants de la mairie de Vouvray iront (100 € la journée tout de même, sauf si on est membre de l'AMF, de l'AFITE ou de la FP2E), mais je me dis que parfois les digues ne sont pas forcément très étanches entre le monde politique et les intérêts privés des géants de l'eau. Pas facile d'être un élu...

*Respectivement la loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles, et la loi du 7 août 2015 portant sur la nouvelle organisation territoriale de la République.
**Il est Directeur général Eau France du groupe Suez.

Loire, Brenne, Cisse : ça monte !

Que d'eau, que d'eau !, aurait dit de Mac Mahon. Comme on peut le constater depuis maintenant plusieurs mois, le niveau des cours d'eau ne cesse d'augmenter, et ce partout en France. En Touraine, le contraste est d'ailleurs étonnant entre le point bas qu'a atteint la Loire cet été et celui très élevé qu'elle atteint en ce moment. Et cela est valable pour les affluents du fleuve.

Tous ceux qui empruntent le pont de la Cisse ont pu constater que le niveau est également très haut. A ce stade, on est loin des grandes crues. Néanmoins, il faut rester vigilant.

J'ai pu constater en remontant le cours de la Cisse, près de l'ancien golf, que les champs aux alentours sont gorgés d'eau.

Un Vouvray 1990 : le dernier grand souvenir de Périco Légasse

Dans un entretien à la NR, le critique gastronomique Périco Légasse laisse éclater sa colère après la parution du Guide Michelin 2016, qui n'attribue pas de nouvelle étoile à la Touraine, alors qu'on n’a "jamais aussi bien mangé en Indre-et-Loire que depuis quinze ou vingt ans". Le mari à la ville de la journaliste Natacha Polony évoque Charles Barrier et les actuels chefs en vue tels que Didier Edon et Alain Couturier.

Invité ensuite à évoquer son dernier grand souvenir culinaire, il dit ceci : "Ce n’était pas au restaurant, mais chez mon maître Jacques Puisais, à Chinon. Un pêcheur professionnel m’avait offert un saumon sauvage de l’Adour, identique à ceux qui remontent la Loire mais dont la pêche est interdite. Jacques Puisais l’a fait rôtir dans sa cheminée, à la braise, comme un gigot, puis il a monté un beurre blanc avec des échalotes grises de son jardin et du beurre de Verneuil. Il avait ouvert pour l’occasion un Vouvray Le Haut-Lieu du domaine Huet 1990… j’en avais les yeux embués. Cela m’a confirmé que la gastronomie tourangelle est monumentale".

Par contre, quand la NR lui demande quel est son vin local préféré du moment, il répond : "Le Montlouis sec que vinifie Damien Moyer à Uhusseau, notamment le 2014".

"Nous sommes vraiment sur des terroirs bénis", conclut Périco Légasse.

*Il est rédacteur en chef de la rubrique gastronomie à Marianne et anime chaque semaine une émission sur TV Tours Val de Loire.

La CCV s'intéresse aussi à la French Tech

Le saviez-vous ? La commune de Monnaie abrite le siège de Design Screen, une TPE spécialisée dans les écrans et qui a été choisie avec 21 autres start-ups au sein de la délégation de la French Tech au CES de Las Vegas.

Ce salon, qui a lieu chaque année début janvier, et que je connais bien pour y être allé plusieurs fois, est effectivement l'endroit où doit se rendre une start-up ou une entreprise technologique prometteuse pour espérer s'y faire remarquer.

Si je parle de Design Screen, c'est parce que la CCV a décidé d'octroyer une subvention de 1000 €. Un coup de pouce qui permettra en partie à la société de rentrer dans ses frais. Notons tout de même que si le principe en a été accepté par le bureau communautaire en décembre, la subvention en question n'a été votée que le 4 février dernier, alors que le CES avait lieu en janvier...

D'autres aides ont été apportées par la mairie de Monnaie et le conseil départemental.

La NR avait relevé la participation de Design Screen au Consumer Electronics Show de Las Vegas. ll y a eu un article dans l'édition d'Indre-et-Loire et un autre dans les pages sur Monnaie.

Réforme de l'orthographe : les conséquences pour Vouvray

Qui n'a pas entendu parler de la réforme de l'orthographe, qui appliquera à la rentrée prochaine dans les manuels scolaires des dispositions proposées en 1990 par le Conseil supérieur de la langue français et qui portent sur 2400 mots ?

C'est un débat qui divise, bien que chacun soit libre d'écrire les mots comme il l'entend. j'ai donc souhaité anticiper les conséquences pour Vouvray.

Voyons cela à travers quelques exemples concrets.

S'initier aux premiers secours : une campagne utile

A partir d'aujourd'hui, des sessions sont organisées en Indre-et-Loire pour apprendre les gestes qui sauvent des vies. Ce type de formation a été décidé après les attentats de novembre 2015, suite au souhait exprimé par de nombreux Français. Elle prend la forme d'une initiation de deux heures, mise en place par le ministère de l’Intérieur avec l’ensemble des acteurs du secours et en partenariat avec l’Education nationale.

Les candidats apprennent ainsi à alerter les secours, masser, défibriller et traiter les hémorragies. Des gestes qui peuvent être pratiqués lors d’accidents de la vie quotidienne ou de situations exceptionnelles comme les événements tragiques de Paris.

Ces sessions ne donnent pas lieu à la délivrance d’un diplôme mais chaque participant recevra une attestation délivrée par le formateur au nom du préfet.

A Vouvray, une douzaine de personnes ont pu suivre la formation, ce matin, au centre de secours de la rue des Ecoles. D'autres sont programmées le 13 février (9h-11h et 14h-16h) et le 27 février (9h-11H) et il est encore temps de s'inscrire. Le lien est sur le site de la mairie.

Je note d'ailleurs qu'une partie de l'équipe municipale s'est inscrite.

D'autres sessions ont lieu à Amboise ou à Tours, et un peu partout dans le département jusqu'à la fin du mois.

Si cela vous intéresse, vous pouvez consulter aussi ce site.

Etude sur le trafic : les comptages commencent cette semaine

Alors que le recensement se poursuit à Vouvray, une autre forme de comptage débute dès cette semaine. Il s'agit du comptage des véhicules et des observations que va mener l'agence Iprocia pour une étude sur le trafic commanditée par la mairie dans le cadre du projet Coeur de Village.

Cette enquête sur le déplacement et l’accessibilité du centre bourg de Vouvray va durer 4 mois avec des points d’étapes et des phases de consultation. Dès fin mars, de premières tendances seront partagées.

Basée à Orléans et créé en 2007, ce bureau d'études spécialisé dans les domaines de la signalisation lumineuse tricolore et de la régulation du trafic. Iprocia a déjà réalisé des campagnes de comptage de trafic pour la mairie et l'agglo d'Orléans. Ce type d'étude est primordial pour analyser les flux entre les véhicules, les transports en commun, les cyclistes et les piétons.

Concernant Vouvray, les enquêteurs vont sans doute croiser aussi des camions.

La CCET prête à accueillir le Vouvrillon dans ses nouveaux locaux

Comme le rapporte la NR, samedi matin, la communauté de communes de l'Est Tourangeau (CCET) a procédé à l'inauguration de sa Maison communautaire, située au 48 rue de la Frelonnerie à Montlouis-sur-Loire (à côté de la gendarmerie). Les locaux sont utilisés depuis octobre dernier, mais ils n'avaient pas encore été inaugurés officiellement.

La cérémonie a eu lieu en grande pompe, avec des représentants du monde politique et institutionnel.

Une forte délégation de la CCV avait bien sûr fait le déplacement. Il est entendu que "la fusion donnera une attractivité plus grande et une identité plus forte à la CCET".

Le nouveau bâtiment communautaire a été voulu par Jean-Jacques Filleul, l'ancien maire de Montlouis et sénateur PS d'Indre-et-Loire. Le président actuel de la CCET,  Pierre Dourthe, et Vincent Morette, le maire de Montlouis et premier vice-président, lui ont d'ailleurs rendu hommage.

Selon la NR, il a été dit lors des discours que "ce nouvel outil permet notamment d'accueillir les partenaires économiques dans des conditions dignes de ce nom ». Le chantier a coûté 2 millions d'euros H.T. Actuellement la CCET emploie 160 agents dont 45 travaillent sur le nouveau site de la maison communautaire.