Les vasques font parler d'elles au conseil

Je n'étais pas au conseil municipal jeudi dernier. Aussi, comme tout habitant de Vouvray qui souhaiterait s'informer sur la vie de sa commune, je me suis référé au compte-rendu, tel qu'il est affiché devant la mairie. Et il est un passage qui m'a intéressé plus particulièrement, celui des vasques de l'espace vert situé derrière la salle Val Es Fleurs. On a eu le fin mot de cette histoire.

En fin de conseil, lors des questions diverses, Mme de Tudert a demandé pourquoi les vasques avaient été cassées. Il lui a été répondu par Madame le maire que "la commission de sécurité avait demandé à ce qu'elles soient retirées". C'est lors de l'intervention des services techniques que ces vasques se sont cassées. "Cela n'a pas été fait volontairement", a souligné Mme Pineau.

Il n'y a donc pas eu de vandalisme, comme ont pu le croire certaines personnes lors de l'inauguration de la venelle Madeleine Boutard.

Pour sa part, Mme Déplobin a précisé que ces vasques étaient en béton. Elle a "regretté" qu'elles n'aient pas été déplacées lors de la construction de Val Es Fleurs, sachant qu'il n'y a désormais "plus d'espace pour l'accès des engins de manutention".

Au nom de l'opposition, Mme Beuzelin a rappelé qu'un devis avait été réalisé sous la mandature précédente pour déplacer les vasques en question. Mais, la catastrophe naturelle de 2008 a remis en cause cette intervention, qui ne pouvait plus être financée.

Ces vasques cassées seront-elles remises en état ? A cette question posée par Mme de Tudert, Madame le maire a répondu que "si elles peuvent être conservées, elles seront remises ailleurs".

La flavescence dorée : une menace pour Vouvray ?

L'information n'a été publiée à ce jour que sur des sites spécialisés, comme Le vigneron du Val de Loire ou encore Vitisphère. Elle remonte pourtant à septembre dernier. Les experts de la Fredon Centre* ont détecté un cas de flavescence dorée sur la commune de Vouvray, et plus précisément "dans le vignoble du château de Moncontour". Cette bactérie a été repérée sur un jeune pied de vigne planté en 2014.

L'affaire est grave, car cette maladie originaire des Etats-Unis est très contagieuse. Elle fait l’objet d’une lutte collective obligatoire, régie par l’Etat. La riposte comprend des traitements insecticides contre la cicadelle Schaphoïdeus titanus, qui propage la flavescence dorée dans la vigne, et des prospections rigoureuses afin de voir si d’autres ceps sont atteints. Dans ce cas, les pieds de vignes malades doivent être arrachés.

Sabotage !

Faisant partie du panel consulté pour le projet Coeur de Village, je me suis fixé pour règle de ne rien écrire sur le sujet. Un tel projet n'a d'intérêt que si on le traite dans la globalité. Néanmoins, j'ai appris hier deux informations qui n'ont rien à voir avec cette opération et qui peuvent donc être portées à la connaissance des Vouvrillons.

Lors d'une réunion hier soir, qui se tenait en salle du conseil, à la mairie, et qui portait sur les premières mesures sur le trafic automobile à Vouvray, nous avons appris que ce travail avait été saboté.

La société Iprocia, qui a été retenue pour mener une étude sur le bourg, a eu la mauvaise surprise de constater que son matériel avait été vandalisé. Et ce, moins de 24 h après la pose des câbles et des boîtiers pour réaliser le comptage automatique des véhicules. Sur une dizaine de points disséminés à travers le village, dont notamment un au niveau de la rue Rabelais, les câbles ont été coupés sur trois d'entre eux. Et ce n'est pas un accident. Il y a bien eu un acte de vandalisme et la mairie a décidé de porter plainte*. Une enquête est toujours en cours à la gendarmerie.

L'autre information, tout aussi stupéfiante, concerne la vitesse. Le radar pédagogique installé rue des écoles, près de l'école Sainte-Thérèse, a détecté une pointe à 198 km/h. Et en plein jour. C'est l'oeuvre d'un motard dont le QI est du niveau de celui ou ceux qui ont coupé les câbles.

*Pas la société Iprocia, malgré le préjudice. Elle a pu cependant remplacer le matériel endommagé et réaliser les mesures.

Tous voisins : un esprit d’entraide à Vouvray

Un flyer posté dans ma boîte à lettres m’a intrigué. Il faisait référence à Tous Voisins, une association* qui se propose de donner des coups de main aux personnes qui en ont besoin. Il ne s’agit pas de remplacer les artisans, ni les auxiliaires de vie, mais de dépanner au coup par coup pour remplacer une ampoule, nourrir un chien en l’absence de son maître, etc.

Ce sont des prestations non facturables.

Pour mener à bien ces missions, l’association repose bien sûr sur le concours de bénévoles, qui sont des retraités, mais pour certains encore en activité. J’ai parlé à l’un d’eux, qui est électricien dans le bâtiment et trésorier de la structure. Il m’a dit que plusieurs corps de métiers étaient représentés, dont par exemple un horloger. Ils sont en tout une petite quinzaine.

Pour joindre l’équipe de Tous Voisins, il n’y a pas de site Internet ni de blog (ça viendra peut-être), mais un numéro de téléphone. C’est un numéro de mobile (07 83 66 92 25). qui permet de joindre à tout instant l’un des bénévoles.

On n’en est pas encore à l’économie collaborative (échange perceuse contre autre service rendu), mais comme on peut avoir besoin d'aide, voici donc ma contribution pour faire connaître aux Vouvrillons ce service.

*Elle a été fondée en juin 2015. 

La Loire à l'honneur ce week-end à Vouvray

Les amoureux de la Loire sont ravis. Ce week-end, ils auront de quoi faire avec d'une part la conférence de Vouvray Patrimoine sur les crues de la Loire et de ses affluents, et d'autre part le programme concocté par la bibliothèque municipale et l'association Loire à Vouvray.

Dans l'ordre, ce samedi à partir de 10 h (jusqu'à 12 h, puis de 14 à 17 h), une expo est présentée à la salle des fêtes de la mairie sur le thème des peintres et poètes de la Loire. L'expo est réalisée par la direction départementale du livre et de la lecture publique.

En fin de journée, à 18 h 30, rendez-vous est donné à la salle Val Es Fleurs pour assister à une conférence donnée par Christian Roche, technicien au SICALA 37. Cet érudit des cours d'eau, qui officie également à France Bleu Touraine le week-end, évoquera les crues et les moyens de protection. Comment se forment les crues ? Quel est le lien avec le réchauffement climatique ? Quel est le rôle des digues et d'un système comme le barrage à poutrelles de Vouvray ? Cartes à l'appui et avec des anecdotes à la clé, nous allons passer un bon moment.

Le dimanche, l'expo de la salle des fêtes sera accessible de 10 h à 12 h. Puis, l'après-midi, un spectacle (La Loire contée et chantée) sera proposé à 17 h, toujours à la mairie. Contes, chansons et légendes vous seront proposés par la compagnie D'mots et D'notes.

Toutes ces animations, menées en complémentarité, sont gratuites.

L'essence de Vouvray : un sujet brûlant pour l'opposition

Comme d'autres Vouvrillons, j'ai reçu dans ma boîte aux lettres le deuxième numéro de Vouvray Terre d'@venir. Il s'agit d'une lettre d'information éditée par une association qui regroupe les conseillers municipaux de l'opposition et - pour peu que je puisse en juger par rapport aux noms - des personnes ayant appartenu à la liste Aulagnier lors des dernières municipales.

Cette lettre de 4 pages traite avant tout du mariage annoncé entre la CCV et la CCET. Autrement dit, le Vouvrillon et l'Est Tourangeau. La fusion est décrite comme "un choix lourd de conséquences", avec "une représentativité bien moindre", "des dettes plus lourdes" et "des impôts nettement plus élevés".  Un tableau comparatif vient compléter l'argumentation.

L'opposition dénonce surtout "une décision politique majeure" de la part de la majorité municipale qui "a voté avec élan" un schéma "qui impactera lourdement notre quotidien".

L'autre thème du patrimoine rural découle de cette fusion. Il est écrit que "le rapprochement n'est qu'une étape". "Derrière l'illusion d'un territoire viticole unifié par-delà la Loire se cache la dissolution à moyen terme dans la métropole tourangelle", prédit cette lettre.

Un article sur le foncier agricole appelle à la vigilance, en raison de l'urbanisation. Il évoque l'AOC de Vouvray, qualifiée de "richesse patrimoniale", et qui devrait donc être protégée en raison de sa "situation géographique particulière". Tiens, tout cela rappelle en fait "la directive paysagère", un texte qui avait été porté par une autre liste aux dernières municipales. Serait-ce une reconnaissance de la pertinence de cette disposition ?

Pour le reste, on retrouve des sujets déjà traités par Vouvray Inside. Il y est question par exemple de l'enregistrement des conseils municipaux (à l'insu des conseillers) et de l'annonce du choix du nom de Madeleine Boutard pour la venelle de la rue des écoles (avant le vote en conseil). Ce qui permet de fustiger "un esprit démocratique de façade". Le dernier article revient sur la taxe sur l'assainissement collectif qui va alourdir le budget des futurs propriétaires.

Sandra revend sa pizzeria

Il y a ceux qui savaient (dont Vouvray Inside) et ceux qui ont pu lire dès ce matin un petit mot sur la porte du restaurant. C'est donc une page qui se tourne à Vouvray. Sandra a signé un compromis de vente pour sa pizzeria, La Terr'aSandra, et partira le 30 avril prochain.

Mais, ce n'est qu'un au revoir.

Sandra Bourgault va en fait délocaliser sa cuisine. Elle va continuer son activité dans une autre commune, qui l'accueille à bras ouverts. Elle nous en dira plus d'ici quelque temps sur ce nouveau restaurant.

Il est probable que les Vouvrillons regretteront ses pizzas et sa cuisine faite 100 % maison.

C'est un nouveau départ pour Sandra. En tout cas, le restaurant était convoité, puisqu'il a intéressé une bonne dizaine de candidats, dont une majorité de parisiens.

La personne qui a repris les locaux proposera une toute autre forme de commerce. Il s'agira en effet d'un magasin de chaussures de qualité (mais abordables) pour hommes, femmes et enfants. Il y aura également des accessoires comme des chapeaux et des parapluies.

On reparlera de tout ça en temps utile.

Objectif 2020 pour l'office de tourisme

Lors de son assemblée générale, lundi dernier, l'office de tourisme "Au pays de Vouvray" est revenu sur l'année écoulée. Un exercice qui constituait une première pour le nouveau Président, Michel Vantouroux. Lequel a évoqué une année de transition.

D'autres évolutions se profilent, car le rapprochement entre la CCV et la CCET (Est tourangeau), programmé pour 2017, aura également des conséquences sur l'organisation et le fonctionnement de l'office. Précisons que la Communauté de Communes du Vouvrillon accorde une subvention de 65 000 euros environ qui permet de couvrir les charges et salaires des deux permanentes de l'établissement.

Ce que je retiens, c'est que le numérique prend une importance croissante. Même si l'OT est présent sur Facebook, Google+ et TripAdvisor, et propose un accès Wi-Fi pour les visiteurs, il faudra revoir le site Internet pour l'adapter aux nouveaux enjeux.

Cela fait d'ailleurs partie d'un plan d'action 2016-2020, qui a été présenté par Jean Mathiot, Vice-Président de la Commission Tourisme de la CCV et par ailleurs adjoint à la mairie de Vouvray. Le plan entend mettre l'accent sur le travail en réseau des acteurs du territoire. L'une des deux permanentes se verra confier une mission d'animatrice de ce réseau. Outre un travail de fond sur la communication, qui passera donc par une refonte du site, et la pérennisation de certaines manifestations comme le rallye Pierres et Vignes, d'autres pistes ont été évoquées. Il a par exemple été question de services comme la location de vélos électriques. L'objectif est de viser la Catégorie II, un niveau de performance qui placerait l'office un cran au-dessus au niveau de la démarche qualité.

Une autre information a aussi retenu mon attention : le transfert programmé de l'office de tourisme sur la RD952. Dans la mesure où la gendarmerie va se vider en 2020, ces locaux seront donc disponibles. De plus, il a été dit que la mairie voulait aménager un jardin public entre la gendarmerie et la piscine, afin de pouvoir accueillir les Vouvrillons ainsi que les touristes.

Il va donc se passer beaucoup de choses dans les années à venir.

Un dernier détail : j'ai fait acte de candidature pour entrer au conseil d'administration de l'office de tourisme et j'ai été élu (tout comme Jean Mathiot qui était aussi candidat). Merci à celles et ceux qui ont voté pour moi.

Hardouin refait son site Internet

La maison Hardouin vient de refaire son site web. Il se veut plus dynamique avec des codes couleur qui jouent avec le rouge et le blanc. Il a été réalisé par pur-e, un webdesigner situé à Rochecorbon qui a déjà travaillé pour le Syndicat des vins de Vouvray et le domaine Huet.

La home page met en avant le pâté de Pâques, qui sera le produit phare dans les jours à venir. Un menu de Pâques est d 'ailleurs proposé en complément.

On retrouve sur le site tous les produits, que l'on peut commander en ligne. Des grands classiques (terrines au Vouvray) comme des mets de connaisseurs (Sot-L'y-Laisse, jarouilles).

La célèbre andouillette 5A à la corde (400 g) fait l'objet d'une fiche détaillée. Le site nous apprend au passage "qu'en Touraine, lorsque l'on cuisinait le cochon, les femmes se retrouvaient autour du lavoir pour nettoyer les boyaux, les panses et les chaudins".

A noter aussi la présence de recettes. La maison Hardouin propose des suggestions qui vont de l'apéritif (cake aux rillettes de Tours) au dessert (Tatin de boudin noir aux pommes, crumble boudin et pommes).

Le site permet également de se replonger dans l'histoire de cette vénérable maison et d'évoquer l'activité de traiteur.

Dernier point : un moteur de recherche associé à Google Maps permet de localiser les points de vente à proximité. La liste fait apparaître aussi les partenaires qui distribuent les produits Hardouin partout en France, dont des adresses de prestige (Au pied de Cochon, Fauchon et Galeries Lafayette Gourmet). J'ai appris au passage que la cochonnaille made in Vouvray s'exporte par ailleurs en Allemagne et en Belgique.

Des vasques pas très communicantes

Lors de l'inauguration, hier soir, de la venelle Madeleine Boutard, certaines personnes ont constaté que les vasques situées dans le jardin à côté n'étaient plus là. Elles ont même cru qu'elles avaient été brisées.

Un acte de vandalisme ?

Non. Les vasques ont en fait été déplacées il y a plus de deux mois. A l'époque, Vouvray Inside avait été alerté sur ce fait. Des employés de la mairie avaient en effet brisé les fondations, sans grande valeur, mais pas les vasques elles-mêmes qui ont été stockées quelque part en vue d'une éventuelle restauration.

C'est l'information qu'on m'avait rapportée à l'époque. Il n'y a pas lieu de croire qu'elle soit fausse.

Par contre, la mairie gagnerait sans doute à mieux communiquer sur ce type d'actions. C'est ainsi que naissent des rumeurs et des malentendus.

La Cave se rebiffe

Entre deux voyages et quelques obligations médiatiques, je n'avais pas eu le temps de rendre visite à la Cave des Producteurs de Vouvray depuis le réaménagement du site dans le virage gastronomique. Il a rouvert il y a quelques jours, mercredi dernier pour être précis, après deux mois de travaux.

D'aucuns pourront trouver l'aspect extérieur un peu trop minéral, mais il fait quand même plus moderne.

Et cette impression se confirme à l'intérieur.

Le barrage à poutrelles est-il ou non menacé ?

Il faut toujours prendre avec des pincettes les rumeurs. Et il en est une qui a suscité quelque émoi à Vouvray.

Depuis quelque temps, on entend dire que l'Etat aurait décidé de détruire le barrage à poutrelles sur la Cisse. Il s'agit de cet ouvrage, dont la partie métallique a été conçue par Armand Moisant, le concurrent de Gustave Eiffel. Il a été conçu pour protéger le bourg contre les inondations et il n'en reste que 2 en France.

Il est vrai que ce barrage est dans un triste état et obstrué par des embâcles. Et surtout, il n'appartient plus à personne. Aucun ayant-droit ne pouvant revendiquer sa propriété, l'Etat est tout à fait en droit - s'il le voulait - de procéder à sa destruction. Une perspective qui ne peut laisser insensibles les amateurs de patrimoine et de nature, Vouvray étant dans le secteur désigné "Val de Loire patrimoine de l'Unesco".

Fort heureusement, il semble que la mairie de Vouvray ait décidé de prendre en main le dossier et de récupérer ce barrage. Le dossier n'avait pas été accueilli autant de bienveillance sous la mandature précédente.

Il faut rester vigilant, mais le barrage est encore là. Et nous l''espérons pour longtemps. Bien des projets peuvent être envisagés, à commencer par des chantiers de restauration avec par exemple des jeunes et des bénévoles.