C'est un conseil surréaliste qui a eu lieu ce soir, avec une avalanche de chiffres, un cours d'économie prononcé sur un ton hautain par le premier adjoint, une tension très palpable et même une allusion à peine voilée au blog que j'anime. Je reviendrai sur tout cela plus tard, ainsi que sur d'autres infos qui intéressent les vouvrillons et qu'ils ne liront sans doute pas ailleurs.
Mais, actualité oblige, et parce que je suis avant tout un journaliste (voui, madame), je vais donc parler de ce qui me paraît le plus important : la situation de l'entreprise Proludic.
En fin de conseil, Brigitte Pineau a rappelé les faits. L'alerte de l'incendie a été donnée à 21 h 30. Mais en un quart d'heure, et malgré la présence sur place des pompiers, le feu avait embrasé un hangar. L'incendie a été attisé par le bois et les solvants. Heureusement, il n'y avait personne à ce moment-là dans les locaux.
L'outil de production est en partie détruit, mais Proludic va rebondir. Le dirigeant de l'entreprise a pris contact avec son fournisseur de machines pour pouvoir reprendre la fabrication d'ici trois mois. Il était heureusement bien assuré. Par ailleurs, une partie de l'équipe va pouvoir s'installer dans une autre société, à 20 km de Vouvray. Madame le maire a fait part d'un élan de solidarité. Elle a aussi souligné que Proludic était bien entourée. Outre le soutien moral, une réunion de crise s'est tenue en compagnie du préfet et associant le département ainsi que la région pour essayer de trouver des solutions.
A ce stade, une trentaine de personnes vont se retrouver en chômage technique la semaine prochaine. Le personnel administratif va quant à lui élire domicile à la mairie, et plus précisément à la salle des fêtes, en attendant de pouvoir retrouver ses bureaux (épargnés par le feu, mais qui doivent être nettoyés).
Il faudra au moins deux ans pour reconstruire les locaux endommagés.
Ironie de l'histoire, la société Proludic s'était vue remettre la veille de l'incendie un prix d'innovation par la région. Un trophée qui a disparu dans les flammes.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire