Dans l'ordre du jour du conseil municipal de jeudi prochain, tel qu'il est exposé sur le mur d'affichage municipal (et même publié depuis lundi dans la NR, qui semble prendre plus au sérieux son rôle pour l'information locale), il est fait mention d'une "convention pour la jouissance à titre précaire et révocable du domaine privé de la commune".
Quand on lit cela, on pense en premier lieu au Balzac. Situé en face de la mairie, ce bar est fermé depuis déjà un bon moment et appartient à la commune.
Est-ce que cela veut dire que le bar pourrait être loué à un tiers, et pour une durée déterminée ?
Après tout pourquoi pas. Cela aurait pu être le cas d'ailleurs cet été, au lieu de le transformer simplement en lieu d'affichage et tonnelle de fortune. Ce n'est d'ailleurs pas faute d'avoir eu des demandes.
Mais, en même temps, on a entendu tellement de choses sur cet établissement, qui devrait être rasé et reconstruit ailleurs (mais où ?). On espère simplement que les conseillers municipaux qui seront amenés à voter - si tant est qu'on parlera bien du Balzac jeudi - savent bien de quoi il s'agit.
En tout cas, cela m'amène à parler du plan de restructuration urbaine. Car, un tel document existe bel et bien. Il a été préparé par la commission d'urbanisme et voté par le conseil en octobre 2010. En principe, ce genre de document gèle pour 5 ans les projets d'urbanisme* dans un périmètre donné. Et l'échéance n'est que dans un an...
Les Vouvrillons ont le droit de savoir ce que la mairie a l'intention de faire, afin d'aménager le centre-bourg. Dans un souci de transparence, il serait bienvenu d'assurer une large information. Ce n'est quand même pas une mince affaire.
Jeudi soir, nous en saurons plus.
*Selon l'article L 123-2 a du code de l'urbanisme, dans l'attente d'un projet abouti via le PLU.
J'aime bien le petit patrimoine.
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