L'éclairage public était aussi à l'ordre du copieux ordre du jour du dernier conseil. En séance, la mairie a fait part de son intention, à une date qui n'est pas encore fixée, d'éteindre les lumières de façon homogène dans le bourg de 22 h 30 à 6 h du matin. Une décision qui s'inscrit dans le cadre du Grenelle de l'environnement et qui permet de limiter la pollution lumineuse.
En tant que médecin, Patrick Aulagnier a pris alors la parole au nom de l'opposition pour faire part des impacts de l'éclairage sur la faune (en particulier les oiseaux migrateurs) et les mammifères. La lumière dérègle l'horloge interne, entraîne de la fatigue et du stress, et provoque même des cancers et des maladies de peau au sein de certaines professions comme les infirmières et les hôtesses de l'air, nous apprend-il.
L'horaire annoncé de 22h 30 a fait tiquer plusieurs membres du conseil, que ce soit dans la majorité ou dans l'opposition. Plusieurs personnes ont font remarquer que c'est un peu tôt et qu'à cette heure-là, les restaurants sont encore ouverts. "Il y a des gens qui attendent la fin du film pour sortir leur chien", a lancé Mario Machado, avec une formule qui a suscité des sourires.
Mme le maire a pris bonne note de ces avis et proposé de décaler à 23 h. Elle propose de tester la formule pendant un an et d'en mesurer l'impact.
Dominique Daillet a émis des réserves, en et espèrant qu'il n'y aura pas plus d'accident la nuit dans le bourg. Ce à quoi Brigitte Pineau lui a répondu que les gens font dans ce cas plus attention. Et de citer l'exemple de Rochecorbon, qui a coupé l'éclairage la nuit sur les bords de Loire et qui réalise de sérieuses économies (on parle de 50 000 €), tout en réduisant la vitesse de circulation.
Un arrêté précisera l'entrée en vigueur de l'extinction des feux à Vouvray.
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