Ce n'était pas au menu de ce conseil très court, dont l'ordre du jour était épuisé dès 21 h 10. Suite à une demande qui avait été exprimée par Dominique Daillet, conseiller d'opposition, madame le maire a pris la parole en fin de séance pour apporter un complément d'information sur le dossier de la gendarmerie.
Brigitte Pineau a rappelé que la commune avait eu un avis favorable de la part du ministère de l'Agriculture pour le déclassement d'une parcelle située au sein de l'AOC Vouvray. Elle a indiqué ensuite qu'un dossier avait été envoyé à un ensemble d'organismes (dont l'INAO et la chambre d'agriculture), juste avant Noël, et qu'une réponse devait être donnée dans les trois mois.
Il est prévu ensuite d'organiser une réunion avec toutes les parties concernées, dont la région, le département et la chambre consulaire.
Puis, Mme Pineau a révélé une information capitale. Elle a annoncé que le Syndicat des Vins de Vouvray avait pris contact avec un avocat sur Paris. Une initiative qui risque de se traduire, selon elle, par un recours. Un recours contre quoi ?, s'est-elle demandée. Le fait est que cette nouvelle ne lui fait manifestement pas plaisir. "Ca va faire du bruit, je ne vais pas me laisser faire", a-t-elle averti.
Parmi les réactions autour de la table, celle de Mario Machado, qui a rappelé qu'en cas de recours, la gendarmerie nationale avait indiqué qu'elle renoncerait au projet.
Madame le maire a précisé que le recours, s'il devait avoir lieu, n'était pas suspensif. Elle se tient à un calendrier qui, à l'issue de l'enquête d'utilité publique, pourrait aboutir en septembre prochain.
Toute la question est de savoir si le Syndicat des Vins est juste en train de se renseigner ou s'il compte déposer un recours. "On nous demande des pièces", a fait savoir Brigitte Pineau. Puis, elle a rappelé que sous la précédente mandature, en 2007, le PLU avait été adopté pour que des parcelles puissent devenir constructibles. Elle a à nouveau mis en avant l'intérêt général du projet de gendarmerie, et non des intérêts particuliers.
Affaire à suivre...
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